4. Chap 14

44 7 2
                                    

J'me réveille en me remettant sur le dos. J'vois Orel, entrain de manger les nouilles que je n'avais pas mangé en fin de compte. 

- Qui t'as permis de manger mes nouilles?

- J'avais faim, tu dormais, c'était accessible. Voilà.

- Vas-y passe et j'te pardonne. Me redresse-je.

Il m'passe le sachet et j'regarde dedans pour voir ce qu'il reste.

- T'ES SERIEUX?! Y a plus rien!

- Fallais se réveiller avant.

- C'est bon, j'te boude. 

- Vas-y en plus j'suis sûr t'as encore plein de sachet dans tes placards.

- Mais comment t'es chiant.

- T'aurais voulu que j'te réveille?

- Nan, mais fallait attendre, dans des pays ils n'ont rien à manger.

- M'en fous, y avait un paquet de nouille juste devant moi. 

- C'est bon, c'est trop tard, j'suis énervée. Fis-je semblant de bouder, même si j'étais vraiment vée-ner, c'est rien du moins, si c'est des nouilles, mais j'vais spas bouder comme ça pour ça, surtout que j'ai encore plein de nouilles chez moi. 

J'me met dans le coin du canap' et j'croise les bras.

- Là c'est toi la chiante. 

- Faut que tu te faces pardonner.

J'vois un sourire s'afficher sur son visage et s'approcher d'moi. J'attend quand même de voir ce qu'il va faire, même si j'penses savoir et que j'veux pas. 

Son visage s'approche du mien.

- J'dois me faire pardonner comment? Dit-il d'une façon sensuelle.

- En allant m'acheter des nouilles. Le coupe-je dans son délire.

Sa tête ne change pas, mais j'vois dans son regard qu'il est dégouté. J'vais quand même pas accepter de me faire rouler une belle, et p't-être baiser après, par mon pote.

- Allez, j'attend les nouilles.

- J'en ai une que j'peux t'offrir.

- Nan, pas celle là. Bref, t'y vas maintenant, j'ai faim.

- Et si j'veux pas?

- On n'se voit plus.

- Plus tard si t'as un mec, s'il ne t'achètes pas de nouilles tu l'quittes?

- Bah ouais, j'demande pas d'resto, ni de fleurs, ni de chocolat, ni de bague, j'veux juste avoir de temps en temps des nouilles de sa barre. J'suis pas compliqué et économique, c'est pas cher et ça se trouve partout.

- Putain, tu m'sotchs à chaque fois, bon. T'as gagné j'vais t'en acheter.

- MERCI OREL! Lui dis-je un grand sourire. J'gagnes toujours.

- Parle pas trop vite, un jour j'vais gagner. 

- Vas-y, j'suis meilleure que toi à tout. Me marre-je, même si je ne savais pas si c'était vrai.

- J'vais réfléchir à un truc, et on verra.

- T'y réfléchis sur le chemin pour m'acheter des nouilles. 


Il s'en va, et j'me rallonge dans mon canap' en allumant la télé.

Il doit être vers 23h minuit, j'suis avec Orel quand on reçois un appel de Deuklo.


- Ouais?

- ALLER VENEZ!

- Où?

- J'SUIS AU BAR A COTE! J'VEUX ME DEFONCER AVEC MES POTES!

- Avec Orel on arrive, Gringe est entrain surement de baiser.

- OK! IL NOUS REJOINDRA!

- On arrive.


On sort de mon appart' et sur le petit trajet j'reçois un message de Gringe.

De Gringe:

"Merci pour le cadeau, j'kiff."

A Gringe:

"Y a pas d'quoi."

"Par contre jsais pas quand tu repars mais rejoins nous au bar a coté de chez moi on y est"

De Gringe:

"Jretape un coup et jdébarque"

J'range mon tel, et on entre dans le bar. Après qu'on est pris en mains notre premier verre, Orel me demande mon portable vu qu'il a oublié le sien et qu'il doit appeler j'sais pas qui. Donc j'lui passe, et finis mon verre avant d'en reprendre un avec l'alcool plus forte. 

La soirée commence.

Tout commence d'une ruptureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant