5. Chap 11

32 7 18
                                    

- Et tu le sais depuis quand? Me levè-je suivi par El'.

- Une semaine.

- Bizarre, après ça doit dépendre des femmes car j'me rappelle la première semaine le ventre d'Anaelle n'avait zéro forme.

- Ah. De toute façon j'ai rendez-vous cette semaine. Sort-on de la chambre allant vers le salon où j'allume la lumière.

- Ok, et ça va pour l'alcool?

- En attendant ça passe, j'remplace par autre chose, mais ça risque de bientôt être chaud. Après je me dis que j'ai réussi à arrêter la drogue et ça fait 12-13 ans que j'en ai jamais repris, là l'alcool c'est que 9 mois, ça passe.

- Cool, et je doute pas que tu vas y arriver. Par contre j'te sers quoi alors?

- T'as quoi comme jus de fruit?

- Pomme et Orange.

- Orange s'il te plait.

- Vas-y ça fait bizarre de te voir prendre autre chose que de l'alcool. Pas l'habitude.

- Même moi ça me fait bizarre.

J'vais chercher deux verres et la bouteille de jus d'orange. On s'assoit dans le canap'.

- T'es enceint?

- Euh.. Non pourquoi?

- Tu t'es mis au régime pour alcool?

- Ah nan pas du tout, j'me dis que ça se fait pas de...

- Nan, mais vraiment vas-y bois ta bière ou autre.

- Une prochaine, là ça m'tente bien le jus.

- Merci. Dit-elle après que je l'ai servit. Et j'sais que j'change de sujet, mais, pourquoi tu veux quitter Anaelle. J'la connais pas à 100%, mais elle est cool, et j'pensais que c'était ton genre.


J'me doutais que j'pouvais pas y échapper.


- Avant que Janine.. Tu vois.. Bref. Plusieurs fois Janine m'avait dit qu'elle ne l'a sentait pas. J'faisais pas attention. Et ces derniers temps je m'en suis rappelé. Et.. Cette semaine j'l'ai entendu dans la cuisine au téléphone avec j'sais pas qui lui dire "Je t'aime.    Orel est à coté.     Bisous." Et j'sais que ça peut être sa famille, mais elle, a ce que je sache ne leur parle plus, tu te rappelles ce que j'avais dit au mariage. Donc, voilà. Et elle me changeait, j'en ai marre de vivre avec elle, et j'ai l'impression en ouvrant les yeux qu'elle me ment.

- Comment ça?

- Elle est trop souvent d'accord avec moi. Je sais, c'est cool, mais des fois ça se voit que c'est sincère, et des fois c'est que pour me faire plaisir, et j'lui dit que c'est pas la peine et bref. J'crois j'suis juste parano.

- C'est normal.

- Pourquoi?

- La parano est l'exagération de la réalité.

- ... Me taise-je pour la laisser continuer.

- Genre, exemple, tu vois dans la rue, y a des meufs elles flippent d'être suivi, puis violer ect. Mais ça va p't-être pas lui arriver, mais ça arrive à d'autre personne. Donc c'est réelle et ça l'exagère en pensant que ça peut arriver à tout le monde. C'est vrai, mais pas tout le monde ce fait suivre, et violer. Donc là, plein de personnes, exemple, de meufs, pour ce cas, trompent leur mari. Toi tu le sais très bien, en plus ça t'es déjà arrivé, donc tu te laisses ça en tête te disant que ça peut encore arrivé. Et t'as pas tord en te disant ça, c'est normal, la parano n'est pas forcement a soigner. Regarde dans les films, le plus parano a toujours raison à la fin. J'dis pas qu'Anaelle te trompe, mais j'dis pas non plus que c'est pas le cas.

- Ow.

Elle a pas tord du tout dans ce qu'elle dit.


- Tu penses que je devrais faire quoi?

- Attends encore un peu reste comme t'es, où par rapport à ce qu'elle m'a dit, calme toi un peu. Soit un peu plus près d'elle, mais pas entièrement, car si t'es trop collé elle va se douter d'un truc, et si elle te trompe tu pourras pas la prendre en flag'. Après t'as plusieurs moyens de voir ces réactions si elle t'aime vraiment.

- Vas-y dit.

- Soit quand vous êtes dans le canapé tranquille, c'est le soir, vos deux enfants sont couchés, tu lui mets un doigt.

- Hein?

- Genre tu lui mets un doigt a travers, si elle t'aime elle va sourire et ça va continuer. Par contre sinon elle va râler. Après si tu veux pas lui mettre un doigt, tu lui touches les seins où tu l'embrasse. Mais pas de caresse à la cuisse ou sur la joue. Elle te connait, si elle apprécie pas, c'est qu'il y a un problème.

- C'est pas une mauvaise idée.

- Soit, tu es sous la douche, et tu lui demandes de te ramener quelques choses. Si elle te le ramène avec o' va dire le sourire même s'il n'y a rien de forcément joyeux à le faire, c'est un bon point. Mais si elle croit qu'elle fait autre chose ou elle râle, mauvais point.

- Ça peut aussi marcher.

- Soit quand elle est au téléphone quand elle raccroche, tu lui demande qui c'est, et tu vois si c'est "en quoi ça te regarde" ou le nom de la personne qui vient de l'appeler.

- Ah ouais.

- C'est pour ça faut que tu te rapproches de nouveau d'elle, sinon ça ne peut pas marcher. T'attend qu'elle retombe dans tes bras, par contre, si dans moins d'une semaine elle est de nouveau dans tes bras, y a un blême. Car ok quand on a parlé elle m'a dit qu'elle t'aimait, mais la façon dont elle m'a parlé de toi, elle pourra pas retomber normalement dans tes bras tout de suite.

- Donc j'vais devoir attendre un bout de temps.

- Tu veux savoir si c'est la bonne ou pas?

- Ouais.

- Voilà. Et si c'est pas la bonne, dans moins de trois jours elle te quitte. Mais juste, attend de la texter même après la première semaine, soit avec ce que je t'ai dis où quelque chose qui te passe par la tête, pour être sûr. Et si tu veux, tu m'en parles et j't'aide.

- Ok, c'est vraiment...

- ON EST LÀ! Crient Margaux et Lucas en entrant suivi d'Anaelle.

- ... Cool, merci. Finis-je.

- Oh, salut Elly, pas d'alcool vous deux?


El' me regarde, ouais, j'ai pas prévenu Ana' mais pas grave.

- Ça fait du bien de boire autre chose. Ne dit rien El'.

- Cool, Orel, tu peux servir les enfants s'il te plait?


J'me lève pour aller chercher trois verres, au cas ou elle en veut, faut que j'suive ce que m'a dit Elly. J'entends en même temps les petits parler avec elle.


- Bon, j'vais vous laisser. Annonce-t-elle en finissant son verre.

- Oh, tu pars déjà?

- Oui, je passais voir Orel, mais j'repasserais.

- Ok.

- Ok, pas de problème, à plus. La salue-je.

Elle s'en va et des que je pose les verres sur la table, mes deux gosses s'acharnent dessus pour les prendre et me les tendre pour que je puisse les remplir.

Tout commence d'une ruptureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant