Chapitre 13

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Erwin quitte la table, Hanji en profite pour détendre l'atmosphère

Hanji- Dites, vous n'avez plus du tout insulté votre caporal depuis combien de temps ? Demande-t-elle très curieuse.

Hiro- pourquoi une telle question ?

Isas- nous tâchons de ne pas lui manquer de respect.

Moi- pourquoi tu les mets mal à l'aise avec ce genre de question ?

Hanji- pour m'amuser et mettre de l'ambiance.

Moi- tu veux de l'ambiance ? 

Je menace de plonger la tête d'Hanji dans sa soupe pour qu'elle se taise.

Moi- tais-toi et mange, pas de gaspillage.

Hanji rit très légèrement avant de continuer à ouvrir sa bouche.

Hanji- Dis donc, tu les défends tes camarades ! Tu ne voudrais pas me protéger ? Je deviens fragile.

Moi- non, je n'ai pas envie.

Hiro- J'ai une suggestion. Pourquoi ne pas raconter comment vous vous êtes rencontrés avec le caporal-chef Livaï aux bas-fonds ?

Moi- Vous n'en avez pas marre des histoires ?

Hanji- ce n'est pas de notre faute si les tiennes sont si intéressantes.

Moi- c'est entre Livaï et moi, ça ne vous concerne pas.

Hanji- C'est à ce point privé ! Je deviens davantage curieuse...

Hiro- S'vous plaît. Dit-il en faisant les yeux doux

Hanji- Organisons un feu ce soir, regroupons-nous pour discuter ! 

Avec un peu de chance, ils vont oublier cette histoire à la noix. Pourquoi serais-je celle qui devrait raconter ? Si ça se trouve, Livaï va me passer un savon si j'ouvre la bouche. Au soir, le feu scintille et dance de ses couleurs flamboyantes. Nous sommes assis autour du feu pour se réchauffer et manger. Kin et Hiro sont en train de griller de la nourriture, quant à Isas et Kaori, ils se contentent de discuter avec Hanji. De mon côté, j'essaie d'être invisible. Livaï lui est comme à son habitude, silencieux.

Hiro- Quand est-ce que vous allez raconter votre histoire cheffe ?

Moi- traître.

Hanji- Hanji- La parole est à toi !

Moi- Non, je n'ai pas envie.

Hanji- tu veux jouer à ce jeu avec moi ?

Je la regarde avec dégoût, elle sait jouer de ses armes contre moi. Je jette un œil à Livaï qui semble indifférent par rapport à la situation. Soit il a oublié qu'il faisait partie de mon histoire, soit il a vraiment décidé de me laisser seule dans cette galère. Ils me regardent tous en ayant hâte que je leur raconte mon récit. Si tu ne voulais pas que je l'ouvre, t'avais qu'à réagir idiot de Livaï. Je soupire et prends une grande inspiration pour parler.

Moi- L'an 844, j'ai trouvé le moyen d'aller dans la ville souterraine. Sans surprise, il était plus facile d'y entrer que d'y sortir. J'habitais seule dans une petite maison abandonnée en préparant mes recherches pour retrouver mon frère. Les jours en étant dans ce trou étaient rudes, je ne m'étais pas rendu compte dans quoi je m'étais embarquée. L'absence de nourriture et de lumière me faisait davantage perdre mes forces.
Il y a ce jour où j'ai entendu des bruits venant de l'extérieur de mon logement. J'ai jeté un œil par la fenêtre, j'ai vu un groupe de trois personnes qui volaient dans les airs. Dès lorsqu'ils se sont posés à terre, j'ai pu remarquer qu'ils habitaient juste en face. Pendant plusieurs jours, j'ai espionné tous leurs effets et gestes, leurs habitudes, le nombre de personnes dans l'habitation, j'ai tout observé. Je manquais de temps, j'ai donc décidé d'aller les voir en m'assurant que leur leader était de sortie. Celui qui m'a ouvert, c'est Farlan. Au moment où nos yeux se sont croisés, un sentiment étrange m'a parcouru. Nous nous sommes regardés droit dans les yeux pendant plusieurs secondes sans un mot.

Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (TOME 2) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant