Chapitre 34

1.3K 89 23
                                    

Livaï- tu comptes aller où ?

Moi- quelle question... dormir !

Livaï- tu allais me laisser tout seul ? Tu restes ici. Affirme-t-il en m'asseyant à coté de lui.

Moi- pourquoi tu as bu cette bouteille ?

Livaï- pour gagner l'estime de Pixis.

Moi- la prochaine fois ne l'écoute pas tu n'as rien à lui prouver. Si j'écoutais toutes ses conneries, je ne m'en sortirai pas.

Livaï- je comprends mieux pourquoi tu es comme ça.

Moi- comme quoi ? Dis-je en serrant les dents de colère.

Livaï- un cas.

Je lui adresse un faux sourire, il m'énerve celui-là.

Moi- je vais aller dormir.

Il me tient fermement le bras et me garde auprès de lui.

Livaï- j'ai mal à la tête.

Moi- et alors ? Je m'en fous. Tu réfléchiras la prochaine fois avant de boire comme un idiot.

Il pose sa tête contre mon épaule. J'avoue, c'est moi qui vais avoir chaud pour finir. Quand je tourne la tête vers lui, il me regarde droit dans les yeux. Il s'approche de moi et colle son front contre le mien.

Livaï- tu vois, j'ai la tête chaude.

C'est vrai que son front est extrêmement chaud. Je me recule légèrement et touche son front du revers de ma main pour tester une nouvelle fois sa température.

Moi- j'avoue que tu es brûlant...

Quand j'allais retirer ma main, il la prend et la pose sur son visage.

Livaï- ta main est froide, j'aime bien.

Évidemment je vire au rouge. Je n'ai pas l'habitude de le voir comme ça.

Livaï- pourquoi t'es rouge ?

Moi- pourquoi tu poses la question ? Dis-je en retirant ma main de son visage.

Livaï- j'ai chaud. Dit-il en retirant sa veste puis il commence à déboutonner sa chemise.

Moi- stop ! Je vais t'emmener dehors prendre l'air et  je vais te chercher une serviette fraîche.

Il se lève et me suit en se tenant la tête. Je l'assis sur un banc et pars chercher de quoi le rafraichir. Je trempe une serviette dans de l'eau et l'essor. Quand je reviens vers lui, il ressemblait à un animal mort et échoué sur le banc.

Moi- j'ai ce qu'il te faut. Dis-je en m'asseyant à côté de lui et le relève légèrement pour qu'il se tienne droit.

Je tapote sur son visage avec la serviette avant de remarquer qu'il me regarde sagement faire.

Moi- tiens, fais-le. Tu es assez grand pour le faire après tout. Dis-je en lui donnant la serviette.

Livaï- continue. Dit-il en ouvrant le haut de sa chemise.

Je ne peux m'empêcher de regarder le détail de ses muscles.

Livaï- vas-y, fais-le. Dit-il en me jetant la serviette au visage.

Moi- c'était nécessaire de me la jeter au visage ?

Il ferme les yeux et à l'air de s'endormir. Je souffle longuement avant de prendre l'initiative d'éponger sa sueur sur son torse. Ce qu'il peut être tactile quand il a bu... ça change de d'habitude.

Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (TOME 2) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant