Chapitre 5

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Hanji- Intéressant, je note. Affirme-t-elle en me regardant.

Hanji me fait prendre à nouveau ma pleine conscience. Je soupire et poursuis mon repas comme si de rien était.

Erwin- Puisque vous comptez faire le ménage, vous n'avez qu'à le faire dans mon bureau.

Nous nous regardons tous les trois en silence, et puis quoi encore ? Plus tard dans la journée, nous avons commencé à nettoyer le quartier général, et au bout de cinq minutes...

Moi- ce ménage me soule...

Livai- t'as dit quoi ?

Je jette le chiffon que j'avais dans les mains et stop mon astiquage de meuble fort ennuyant.

Moi- La vérité. Peu de personnes osent te le dire, néanmoins moi je vais le faire. Ce ménage en emmerde plus d'un.

Livaï- J'en ai rien à cirer.

Moi- Au moins, c'est clair. Dis-je en récupérant mon chiffon pour poursuivre le ménage.

Je suis en train de m'énerver à frotter ce vieux meuble pour satisfaire ce fou du ménage au moment où Hanji prend la parole.

Hanji- Tu n'as pas répondu à ma question précédemment. Quel lien as-tu avec ton escouade ? Depuis quand vous vous fréquentez ?

Je me retourne vers elle blasée en n'ayant aucune envie de raconter ma vie. Puis, je me fais la réflexion suivante. Si je parle, cela pourrait me permettre de moins m'ennuyer. De plus, j'évite les longs monologues d'Hanji gênant et ennuyant, je suis gagnante.

Hanji- Allez raconte ! Moi aussi je m'ennuie.

Livaï- Pas question que vous arrêtiez de nettoyer.

Moi- Lorsque je vivais chez Pixis, j'avais l'habitude de sortir en ville pour me familiariser à cet environnement qui m'était si hostile. Il y a eu cette fois où j'ai eu besoin de me retirer du brouha qu'engendre les marchants en hurlant ou bien encore des civils qui me bousculaient. J'ai emprunté une ruelle qui semblait vide. Plus je m'introduisais dans cet espace exigu, plus l'environnement devenait désaffecté. Lorsque je suis finalement sortie de ce qui ressemblait à un long couloir, je mets les pieds sur une cour en pavés. Les maisons donnaient l'impression d'être dénuées de résidants. C'est à ce moment que j'ai entendu la réverbération de plusieurs voix.

Flash back

Isas- Il faut trouver le moyen de dérober un équipement tridimensionnel. Le régiment le plus plausible pour en voler un est celui du bataillon d'exploration. Il suffit de dépouiller un soldat mort au combat.

Kin- À t'écouter ça semble si simple. D'abord, trouve le moyen de sortir en dehors des murs et on en reparle.

Isas- Pendant que tu te tournes les pouces ?

Kin- Quoi ? Ton seul cerveau n'est pas suffisant ? Tu prends ton air supérieur alors que t'as que dalle dans le crâne.

Isas- Moi j'agis pendant que toi tu regardes tes livres d'herboriste bidon. Est-ce qu'au moins t'arrive enfin à lire ?

Kin se rue sur Isas et l'entaille le sourcil gauche à l'aide d'un canif avec un manche en bois. De son jeune âge, Hiro tente de les séparer en chouinant, et en suppliant Kaori de l'aider. Kaori lui, il aiguise son couteau depuis le début de la conversation en essayant de les ignorer.  Le bruit causé par Isas et Kin semble profondément l'agacer, si bien qu'il casse sa lame. Il lève le menton, son regard de bête transperce ses longs cheveux noirs. C'est à ce moment que Loeiza entre en jeu. Elle se sert de la situation pour les surprendre dans ce qui reste d'une maison.

Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (TOME 2) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant