Pour Ma Survie Et Celle De L'humanité (TOME 2)

Chapitre 17

Je reçois de la part de Livaï une pichenette au niveau du front.

Livaï- Je n'ai rien dit qui le prouve

Moi- Ton attitude démontre le contraire.

Je me frotte le front du revers de la main au moment où Hanji entre dans la pièce.

Hanji- Tu lui as déjà donné à manger ! Tu t'es liée si facilement d'affection avec ce chat...

Moi- Tu t'attaches bien en deux secondes à des titans qui bouffent des humains, je ne vois pas le problème avec cet innocent animal.

Livai- tu comptes le faire dormir où ce chat ?

Moi- avec moi. Répondis-je sans me poser de questions.

Hanji- j'en connais un qui va être jaloux...

Je regarde Livaï pour pouvoir l'observer. Il est en train de mépriser du regard cette pauvre bête. Erwin entre soudainement dans la pièce en observant l'animal.

Erwin- C'est ce chat qui a causé tout ce remue-ménage tout à l'heure ?

Hanji- Non, ça, c'était après que Loeiza ait jeté...

Je tousse fortement pour empêcher Hanji puisse se faire entendre.

Moi- Quand est-il pour l'admission d'Ayden ?

Erwin- J'étudie toujours le cas du soldat Evans. Je reconnais ses prouesses, cependant son expérience n'est valable que d'un point de vue de l'unité de garnison.

Moi- J'en ai conscience, toutefois il a de qualités indispensables qui peuvent venir en aide au bataillon. Son expérience dans la garnison lui permet de construire des petites bases, des camps et des stations de ravitaillement.

Erwin- Il doit réellement valoir le coup pour recevoir autant d'éloges de ta part. Merci d'aider à accroître les forces du bataillon d'exploration. Dit-il en posant une main sur mon épaule.

Je commence à m'habituer, ça n'empêche que j'ai toujours une pulsion pas loin qui me donne envie d'enlever sa main. Je me contente de serrer la mâchoire pour contrôler ma pulsion. Soudainement, le chat se met à feuler sur Erwin.

Moi- il doit juste être impressionné.

Erwin le regarde sans émotion avant de finalement s'en aller.

Hanji- grrrrr moi aussi je suis un chat !

Moi- Tu veux que je te trouve une famille à toi aussi ? Quoi qu'il en soit, il faut que j'aille chercher des couvertures pour le réchauffer. Livaï, je compte sur toi.

Je lui adresse un dernier regard avant de m'en aller. Où est-ce que je pourrais trouver de vielles couvertures ? Tout à coup, je me mets en tête d'utiliser une ancienne couverture que j'avais pour mon cheval, ça fera très bien l'affaire. Je sors à l'extérieur et me dirige vers le boxe de mon cheval lorsque je repère un enfant seul. Je me dirige vers lui en me demandant ce qu'il fait ici. Il a l'air émerveillé à chaque seconde de ce qu'il voit.

Moi- Qu'est-ce que tu fais ici ?

— Je voulais voir le quartier général du bataillon de plus près.

Moi- Où sont tes parents ? Ils sont en courant que tu es ici ?

— Je suis venu seul ! Je m'ennuie à la maison. Quand je serai plus grand, je viendrai ici et je deviendrai très fort pour tuer tous les titans du monde !

Moi- Tes ambitions me font penser à quelqu'un. Il faut que tu rentres chez-toi, je vais te raccompa...

— Ce chat, il est trop mignon !

Je me retourne et remarque que le chaton court dans notre direction. Où est passé cet imbécile de Livaï ? Étrangement, le chat n'a aucune crainte envers lui, il joue même avec les chaussures du petit.

Moi- dis-moi, tu serais prêt à en prendre soin ? Mais je te préviens, si tu ne t'en oxcupes pas comme il faut, je te...

Il faut que je me calme, j'ai pris l'habitude de parler de cette manière. Il ne faut pas que j'effraye ce pauvre gosse.

— J'adorerai m'en occuper ! Je donne à manger aux animaux errants et j'ai sauvé des oiseaux !

Moi- Ce chat cherche un compagnon et il a l'air de t'apprécier.

Le petit a l'air très prudent avec lui et attentionné, il ferait plus que l'affaire. Finalement, sa mère est aussi venue au bataillon d'exploration inquiète de ne pas avoir vu son fils. Elle aussi a craqué sur le petit chaton. Ce qui me rassure, c'est qu'elle est vétérinaire, je pense pouvoir leur faire confiance en leur donnant le chaton.

Moi- Prennez bien soin de lui

— Je vous promets de m'occuper de lui comme il le faut ! Vous pourrez même lui rendre visite !

Après mettre rassurée que je laisse le chaton entre de bonnes mains, ils se sont en aller. Le crépuscule pointe le bout de son nez, je décide de m'asseoir pour contempler le ciel. J'étais en train de me détendre l'esprit au moment où j'entends un équipement tridimensionnel non loin de ma position. Au moment où le bruit s'arrête, je me fais la réflection suivante à l'oral.

Moi- celui qui s'entraîne à cette heure-ci doit sacrément s'emmerder... 

Livai- non j'avais du temps, toi aussi tu devrais consacrer ton temps perdu à l'entraînement.

Je me retourne surprise qu'il soit derrière-moi. Il s'avance jusqu'à s'asseoir à côté de moi.

Moi- Comment ça se fait que le chat était seul ? Tu étais supposé le garder.

Livaï- Je te l'ai dit, il est comme toi. Dès que tu es partie il s'est débattu pour te suivre. Je n'ai pas pris la peine de le chercher puisque j'avais simplement à te trouver.

Il semble chercher du regard quelque chose avant de finalement prendre la parole.

Livai- Il est passé où ?

Moi- Je l'ai donné à une bonne famille.

Il me dévisage avec insistance avant de me poser une question.

Livai- Ça te déprime de devoir le laisser, n'est-ce pas ?

Je soupire longuement, il va me prendre pour une imbécile...

Moi- je ne sais pas pourquoi je m'attache aussi rapidement aux animaux. Dis-moi, tu n'aimais vraiment pas l'idée qu'il dorme avec moi ?

Il tourne la tête dans le sens opposé. À quoi pouvais-je m'attendre ? Il ne va certainement pas me répondre.

Livai- il t'aurait dérangé pour dormir, ça aurait interféré avec nos obligations si tu es fatiguée.

Moi- tu n'as pas tort. Dis-je en souriant légèrement.

Livai- ne me regarde pas comme ça.

Moi- Quoi ? Tu ne me regardes même pas.

Livai- je suis persuadé que t'as le sourire aux lèvres.

Moi- Non, ce n'est pas vrai...

Livai- tu es tellement prévisible.

Moi- tu es bien le seul à le penser.

Soudainement, l'envie de toucher ses cheveux devient omniprésente dans ma tête, j'en ai besoin. Je dirige ma main droite pour aller à l'encontre de ma cible.