Bonus #36 - Partie 2

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As-salam aleykoum ou salut ! Comment vous allez ? Perso bien al hamdoulillah ! Ma mère s'est tirée au bled sur un coup de tête, du coup c'est à moi de m'occuper de la maison, quand même flemme de rentrer du taf et de faire à manger et tout.

Quand même ça vous fait bizarre d'avoir un chapitre aujourd'hui alors que j'avais dit tous les deux jours ? en fait c'est simple: 

Question du jour: en fait c'est pas une question mdr je vous annonce qu'il n'y aura finalement que 40 chapitres plus un épilogue. Parce que je suis arrivée plus vite à ce que je voulais et que j'ai déjà l'épilogue en tête. Déçu(e)s ?

Du coup je vais écrire comme je peux ces 3 derniers chapitres et publier aussitôt qu'un sera prêt mais je sais pas quand ça va être, vraiment.

Bref chapitre de taille normale, bonne lecture ! 


Point de vue d'Alia.

Je l'ai jamais, au grand jamais vu pleurer, même pas des yeux humides. Le voir comme ça, ça m'a fait un choc, il y a un déclic. Je le faisais trop souffrir par mon manque de discernement, par ma dépression. Il a toujours été là, dur comme de la glace et doux comme un ange et moi je le faisais s'écrouler encore plus qu'il ne l'était déjà. La moindre des choses c'est que je me prenne en main. Il a beaucoup de choses à s'occuper, je dois pas être un nouveau problème mais une solution.

Il s'assoit sur le lit et je remarque qu'il se tient droit, fort. Il a eu son moment de "faiblesse", bien que je trouve qu'il n'a jamais été faible, mais le revoilà comme si rien ne s'était passé, comme si à l'intérieur de lui rien n'était détruit. Le seul truc qui le trahissait c'était sa jambe qu'il faisait tressauter. Je pose ma main sur son genou, il s'arrête et me regarde.

- Je suis désolée de t'avoir fait subir tout ça, dis-je. Je m'excuse que tu m'aies vu me laisser abattre. Je te remercie d'avoir été là pour moi, d'avoir été patient.

- T'excuse pas.

- Si, j'ai rendu ta vie encore plus compliquée, j'ai été égoïste en pensant qu'à moi, en oubliant que c'était pas seulement ma fille mais la tienne aussi.

- Tu veux me faire plaisir ? m'a-t-il demandé.

- Oui.

- Prends soin de toi Alia, mange, redeviens toi-même, souris. Si Allah en a décidé de cette façon il faut que tu l'acceptes.

- Promis.

- Je te demande pas de ne pas être triste, de ne pas pleurer, parce que c'est normal. Mais essaye de te relever et de ne pas te laisser abattre.

- D'accord.

- Maintenant fais-moi un sourire s'il te plaît.


C'était pas un sourire forcé, c'était un sourire destiné à l'homme que j'aime et qui veut le meilleur pour moi.

- Voilà, ça c'est la femme que j'aime.


[...]

J'ai longtemps sombré dans mon chagrin et ma peine, j'ai laissé ma tristesse me dominer. Mais je fais des efforts. J'ai parfois des moments où je me sens seule, où je ressens ce vide qu'elle a laissé en moi mais je repense à Ahmed, à la promesse que je lui ai faite et je m'efforce de chasser cette négativité. Je me dis qu'elle se trouvera au paradis pour l'éternité et qu'elle n'a pas eu à souffrir comme certains ont pu avoir à le faire en vivant.

Ahmed a refusé pendant un moment que je rende visite à sa mère, il a peur que je rechute alors que je commence à aller mieux. Nabil a été dévasté quand il a su que sa mère ne se rappelait pas de lui, il est rentré abattu de sa visite à la clinique et ça m'a tué de le voir comme ça. Alors qu'Ahmed a retrouvé son air fort et dur, Nabil quant à lui a recommencé ses blagues pour masquer sa peine.

Guide-moi - Linda [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant