Bonus #34 - Partie 2

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As salam aleykoum ou salut ! Comment vous allez ? Perso KO le changement d'heure m'a tué j'étais déphasée cette nuit (ou peut-être que c'est à cause de mes siestes du dimanche...)

Bref chapitre assez long, je vous souhaite une agréable lecture (lol).

PS: Ne m'insultez pas, n'essayez pas de me retrouver dans Toulouse pour me tuer. Thanks.


Point de vue d'Ahmed.

Je conduis assez vite jusqu'à la maternité. Alia à côté essaye de faire ses exercices de respiration mais je vois bien qu'elle en peut plus alors que le travail vient à peine de commencer. Ça fait quelques jours qu'elle n'a que très peu dormi et elle ressent beaucoup la fatigue. En plus de ça elle n'a pas le droit à la péridurale.


- J'ai mal Ahmed.

- Je sais, respire.

- Qu'est-ce qu'il m'a pris de vouloir d'un enfant bordel ?

- Je sais pas.


Elle continue de se plaindre entre les contractions. Je l'écoute en répondant quand je le peux. Si ça la soulage de se plaindre, qu'elle le fasse. Je me gare en balle devant la clinique et je l'aide à sortir, pas le temps pour les regards des gens, je la porte dans mes bras.

Rapidement on la prend en charge et je l'accompagne après avoir enfilé un masque sur le visage. Je dois avoir l'air con quand même. J'ai pas assisté aux cours, enfin pas à tous, la plupart je n'y étais pas, du coup je sais même pas quoi faire.

La sage femme qui surveille l'état d'Alia et de la petite nous explique que la gynéco est en route. Tant mieux. Je lui caresse les cheveux.

- Ça va ? lui demandai-je.

- Ouais, pour le moment.

- Tu vas y arriver, tu es forte Alia.

- Merci bébé.


Elle me sert la main alors qu'elle a une contraction. Putain je me suis embarqué dans quoi ?

Moins d'une heure plus tard la gynéco nous annonce que ça y est, c'est le moment pour Alia de pousser. Le temps de prendre son rythme elle est toute rouge. Son souffle est court et ma main sert de souffre-douleur, je m'en plains pas.

- Soufflez, maintenant poussez. Très bien, je vois sa tête.

- J'en peux plus, dit Alia.

- Si vous pouvez, vous allez y arriver.

- Je suis fatiguée.


Elle avait les larmes aux yeux, je savais même pas quoi dire ou faire pour l'aider. Elle relève les yeux vers moi et je l'encourage avec quelques paroles. Plusieurs minutes continuent comme ça.

- On y est presque, une dernière fois, allez-y.


On entend enfin les pleurs de la petite. Al hamdoulillah. On me propose de couper le cordon ombilical et je m'exécute. On pose la petite sur Alia qui sourit.

- Salam aleykoum ma chérie, murmura-t-elle.

Elle perd vite son sourire et le mien disparaît également quand on voit du sang couler du nez de notre fille. Alia crie et moi je suis figé. On récupère la petite et on l'emmène autre part pour essayer de la maintenir en vie. De mon côté je tente de calmer Alia qui devient hystérique. Je l'ai jamais vu dans cet état. Mon cœur va sortir de ma poitrine tellement je suis inquiet. Je bloque Alia sur le lit, elle veut suivre les médecins.

Guide-moi - Linda [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant