𝙁𝙪𝙘𝙠𝙞𝙣𝙜 𝙈𝙖𝙠𝙣𝙖𝙚 ☪︎ᴊᴋ

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( À lire en écoutant la musique en fond)

La porte de la salle de bain était verrouillée à double tours.

J'étais assis dans la baignoire jambes repliées, faisant abstraction aux coups titanesques que l'on donnait sur la porte bien trop captivé par les commentaires qui défilaient sous mes yeux larmoyants, elle va céder bientôt mais ce n'était pas cela qui me préoccupait le plus.

Avec ce scandale nos haters ont une raison de nous détester encore plus et ça ne peut de briser ce qui on nous a conçu comme organe vitale pour vivre.

" -La kpop par en couille ces temps-ci mais jamais je n'aurais pensé que ce groupe cachait bien à eux leur vrais visages.

-Il avait pourtant une bouille d'ange et sa façon de s'exprimer était si mignonne qu'on ne peut s'en douter que dernière ce caractère se cache un prédateur.

-Force et courage à la jeune fille. Men are trash dîtes le contraire maintenant hmpf !!!

-Voilà pourquoi je n'ai jamais aimé ce groupe. Ils sont faux depuis le début, ils auraient dû disband y a longtemps mais ce gros cochon ne les a pas disband cet égoïste."

Ce que je redoutais le plus tout au long de ma carrière était que ce genre de chose puisse nous arriver. J'ai toujours fait attention à ce que je dis, je fais et aux endroits où je met les pieds mais ce n'était pas suffisant. Je n'étais pas assez vigilant, j'étais naïve de penser que mon entourage n'oserait s'en prendre de plus ou de loin, directement ou indirectement à nous: balivernes assurées.

Nous étions piégés, je venais de piéger mes membres, de détruire la carrière de tous mes membres pour quelque chose que je n'ait pas commis.

Mais la faute n'est jamais à la victime je l'ai si bien appris sur internet, oui la faute n'est jamais à elle-même quand les gens refusent de vouloir connaitre la vérité, ils préfèrent croire que ce qu'ils entendent, et laisser enfin se libérer cette haine gratuite  ces préjugés sans fin qui nous empêchent d'avancer moralement.

Et moi aussi je veux savoir ce qui s'est passé.

Mais ma mémoire est comme un match de tennis de table sauf que je laisse la balle dépasser ma raquette sans avoir la puissance et l'intelligence analytique pour l'arrêter ainsi je perds constamment à vouloir faire renaître ces particules de mémoires qui m'échappent considérablement quelque soit le nombre de fois où j'essaie de me rappeler cette nuit fatidique.

La porte céda lors que mon corps entier fût englouti par l'eau qui remplissait a rabord la baignoire et que mes poumons accueillirent cette même eau qui allait enfin me libérer de l'injustice, le fardeau de ce monde.

S'en est assez.
Je veux partir.
Je ne peux plus.

Laissez-moi partir.