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Inès (la bête)


Alors, je ne rêve pas ! Il le veut ! Je suis aux anges, avant de repenser au pourquoi de ma venue ici. Je m'affole avant de comprendre que c'est peut-être ma dernière chance d'être aimé par cet homme merveilleux. Bon, il a des défauts, mais mon cœur est formel, c'est lui l'élu !

Sans plus attendre, je l'attrape par le cou et l'embrasse fougueusement. Je crois avoir répondu à sa question. Il me lève de terre et m'emmène dans ses bras vers une pièce qui m'est inconnue. La pénombre y règne, ce qui donne à ce lieu du mystère, et favorise le rapprochement.

Collé l'un contre l'autre, nous ne pouvons nous séparer d'un pouce. Nous nous embrassons pendant de longues minutes sans répit. Mon corps est déjà tout chamboulé de l'intérieur et lorsque monsieur le Don Juan fait glisser une de ses mains sous mon pull, un frisson me parcourt l'échine, tandis que je recherche encore plus de contact physique. Je m'agrippe à sa chemise, puis entoure son cou de mes doigts et quitte ses lèvres pour faire glisser les miennes sur sa peau brûlante. Il me stoppe et en un éclair, je me retrouve sans mon haut.

Je panique, l'espace d'un instant, de peur qu'il découvre mon petit secret en me frôlant de ses douces mains, ce qui gâcherait à coup sûr ce moment, mais il n'en est rien ! Il caresse mes formes avec beaucoup de délicatesse, et je sens qu'il apprécie.

Cela n'a rien à voir avec ma première fois, qui était plus brute, plus charnelle, plus érotique, du sexe à l'état pur. Non, ici, c'est plus doux, plus sensuelle, plus romantique, on sent qu'il y a autre chose que le sexe qui nous unit. Serait-ce de l'amour, ou suis-je encore en train de me faire des films ?

Il me plaque adroitement contre un mur, ce qui me rappelle des souvenirs, et tout mon corps s'enflamme. Je suis à sa merci ! J'entends un sourire de satisfaction venant de lui, ce qui me perturbe et me renvois encore à ma première expérience. Mais je décide de passer outre, me laissant aller au plaisir de son touché et de ses baisers.

Puis, sans que je m'y attende, il quitte tous ses vêtements et me demande de faire de même.


— Tu aimes te faire désirer ! m'incite t-il à faire plus vite, mais malheureusement mon pantalon ne veut pas me quitter.

— Moi qui te croyais patient !


Il préfère ne pas me répondre et m'aide à quitter mon bas qui me colle aux fesses, tellement je transpire. Je saurais dorénavant qu'il faut éviter de porter des slims lors de parties de jambes en l'air.

Complètement nus, nous nous enlaçons tendrement et nous finissons par rejoindre, ce qui ressemble à un lit d'appoint, un matelas à même le sol. Je suis toute émoustillée quand il me murmure :


— Tu vas passer le plus bon moment de ta vie.


Puis, allongé sur moi, peau contre peau, il se lance à nouveau sur ma bouche, qu'il dévore sans restriction. Je suis à bout de souffle quand il décide de parcourir toute mon anatomie de ses lèvres charnues. Il fait durer le plaisir dans le temps. Il passe des minutes considérables sur mes oreilles, puis sur mon cou. Je pensais que la suite serait ma poitrine mais non, il descend bien plus bas, sur mon entrejambes, pour mieux revenir. Je brûle d'impatience qu'il me pénètre enfin, quand il s'attarde un peu longuement sur mes seins, ce qui me fait partir dans un autre monde.


— Abel ! je crie son nom, ce qui semble faire vibrer tous les murs.


ABEL ET LA BÊTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant