• chapitre vingt et un •

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« Tu plaisantes, pas vrai ?

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« Tu plaisantes, pas vrai ?

Je voudrais bien, Ava.

Vous avez vu qui a fait ça ? Demande Tommy.

Il était seul, c'est tout ce que je peux dire.

Tu as le temps pour faire le portrait-robot du gamin ?

Je suis là alors allons-y. »


Je fais signe à Oliver de me suivre dans un coin à un bureau. Je ne comprends toujours pas ce qu'il se passe. Je reçois des menaces et maintenant, on me cambriole. Qui peut bien m'en vouloir autant ? Je pourrais comprendre si j'avais fait quelque chose de mal, mais j'ai beau me repasser les derniers jours en tête, il n'y a rien qui sort de l'ordinaire. J'ai fait mon travail comme je le fais depuis plus de deux mois. Je ne vois pas qui pourrait m'en vouloir à ce point, mais peut-être que la description d'Oliver pourra m'aider à y voir plus clair. 

On s'installe derrière mon bureau et je lance le logiciel. Après quelques explications de ma part, Oliver commence à me décrire la forme du visage de celui qu'il a vu à l'immeuble. Je lui demande de prendre son temps, de bien réfléchir afin d'avoir la description la plus correcte et détaillée que possible. Finalement, il nous faut près d'une heure pour faire le portrait-robot.


« J'espère que ça vous aidera à trouver qui a fait ça.

Ça devrait beaucoup nous aider. Je te remercie, Oliver. Pour tout.

Si je peux aider, lance-t-il, levant les épaules. Je devrais rentrer. Ma femme va encore s'inquiéter de ne pas me voir rentrer.

Evidemment. De toute façon, je vais aller à l'appartement pour vérifier s'il manque des choses. »


Après quelques instants, Oliver quitte l'étage tandis que je me remets au travail. Je vérifie si le portrait qu'on a réalisé a une correspondance dans notre base de données. Il me faut quelques secondes pour avoir la réponse. J'imprime la feuille, puis me rends au bureau de Crowley. Je frappe deux coups et ouvre la porte lorsque j'obtiens une réponse.


« Lane. Issipy m'a raconté ce qui se passe.

J'ai fait le portrait-robot avec le concierge de mon appartement qui pense avoir vu la personne qui m'a déposé ce mot.

Alors ?

Aaron Miller. »


Je fais glisser la feuille sur son bureau que j'ai imprimé un peu plus tôt. Il saisit le papier et reste un instant à regarder le visage de la personne. Comme bien souvent, je n'arrive pas à décrypter les expressions de son visage. Cet homme ne montre rien. Quand on croit avoir compris à quoi il pense, il fait une autre mine et on se retrouve plongé dans le doute.


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