• chapitre cinquante •

317 21 11
                                    

Je suis sur le parking

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.




Je suis sur le parking. Je devrais sortir de la voiture et entrer dans le district, mais après la conversation que je viens d'avoir avec mes parents, je ne suis pas certaine d'être au top aujourd'hui. Bien que j'ai joué la fille sûre d'elle, sans aucune émotion, ce n'était qu'un petit jeu de rôle. J'aurais pu m'effondrer à n'importe quel moment devant eux. La seule chose qui me permettait de rester de marbre était de penser à Ethan. Je n'ai jamais eu de réels problèmes avec mes parents, mais depuis que je suis rentrée, que j'ai remis les pieds dans la vie civile, c'est la catastrophe. Ma vie est un chaos total.

Je sursaute sur mon siège lorsqu'on frappe à la vitre. Je tourne la tête et découvre Tommy, les sourcils froncés. J'attrape mon sac sur le siège passager et ouvre la porte pour sortir de mon véhicule que je verrouille.


« Qu'est-ce qui ne va pas ?

Toute ma vie. J'emboîte le pas et nous nous dirigeons vers l'entrée. Bien manger ?

Toujours ! Je pourrais bien te retourner la question, mais au vu de ta tête, je vais renoncer.

Bon choix. Je vais pour ouvrir la porte lorsqu'il m'arrête, posant sa main sur mon épaule. Oui ?

Ça va ?

Molly ce soir.

Je ne dis pas non à un verre. »


Sa réponse ne m'étonne même pas. Nous pénétrons dans le district et je salue rapidement Ruth qui se tient comme toujours derrière le comptoir. Je ne l'ai pas croisé ce matin. Nous montons à l'étage, passant par le portique de sécurité. Instinctivement, je me dirige vers la salle de repos pour me faire un café. Laurel est assise à la table, regardant son téléphone face à elle. Je reconnais la voix de Peter. Pendant que mon café chauffe, je m'approche de ma collègue et découvre le visage de son petit ami sur l'écran de son portable.


« Salut, Peter ! Alors l'Arizona ?

Je dois dire que je préfère clairement leur climat.

Tu m'étonnes ! Et c'est aussi pourri que ce qu'on entend ? Il grimace, répondant à ma question. Je vois, c'est encore pire, c'est ça ?

Ouais... »


Je secoue la tête et attrape mon café qui m'attend sagement. Laurel raccroche finalement quelques instants plus tard après d'innombrables mots doux. C'est toujours l'amour fou entre elle et Peter. Je dois bien avouer que c'est un peu trop nian nian à mon goût, mais s'ils s'aiment et que ça dure, peu importe.


« Il me manque tellement...

Encore trois petits jours et il sera là.

C'est trop long, souffle-t-elle avant de se reprendre. Alors cette première nuit avec Ethan ?

BATTLEFIELDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant