• chapitre cinquante-deux •

292 22 8
                                    

Oh

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Oh. Mon. Dieu. Ma tête va exploser ! Qu'est-ce que j'ai mal ! Punaise, qu'est-ce qui s'est passé pour que j'ai autant mal ? J'ai l'impression qu'une super méga fête est en train d'avoir lieu dans mon crâne qui est prêt à éclater à tout moment. J'ai un mal de chien à ouvrir les yeux. La lumière m'aveugle alors que mes paupières ne sont pas totalement ouvertes. Je sens la journée pourrie arriver. Lentement, je m'habitue à la luminosité et brutalement, je me rends compte qu'on a foutu un de ces bordels !

Tout est retourné dans l'appartement. Merde, qu'est-ce qui s'est passé ? On dirait qu'une tempête est passée par là. Une véritable tornade même.


« Bordel de merde. »


Laurel est à ma gauche et semble tout aussi choquée que moi. Qu'a-t-il bien pu se passer cette nuit ? Je sais qu'on a pas mal bu, mais de là à tout oublier... Ma collègue apporte sa main à la tête et grimace. Elle doit avoir une sacrée migraine. Doucement, je me lève. J'ai l'impression d'être dans un bateau. Ça tangue de partout. Lentement, je me dirige vers la cuisine en m'appuyant sur les meubles qui se trouvent sur mon chemin. Je me sers un verre d'eau et prends le temps de le boire. Il faudrait des aspirines, mais je n'ai aucune idée de l'endroit où elles peuvent être. Nous sommes dans l'appartement de l'une des amies de Phoebe que je ne connais pas.


« Tu te rappelles de quelque chose ?

Hormis les bouteilles, non.

Putain, ça craint. »



Laurel s'échoue sur le plan de travail de la cuisine et cache sa tête dans ses bras. Elle est mal en point. Mais elle est vivante ! Peu à peu, du bruit se fait entendre dans le salon. Nous nous dirigeons vers celui-ci et découvrons les trois autres femmes, les yeux à moitié ouverts, ou plutôt fermés.


« J'ai mal au bide.

Oh mon dieu ! »


Instinctivement, je tourne la tête vers Laurel. On a vu la même chose. Phoebe et ses deux amies nous regardent étrangement, ne comprenant pas ce qu'il se passe. Je m'avance vers Victoria, l'une des amies de Phoebe, et m'abaisse pour être à sa hauteur comme je le fais avec Ethan. Doucement, je pose les doigts autour de son œil.


« Aïe !

T'as un sacré coquard.

Quoi ? Non ! Ce n'est pas possible ! »


Elle est bien réveillée maintenant. Sans attendre, elle se lève et court je ne sais où. Laurel se marre tandis que Phoebe se laisse tomber sur le canapé. L'alcool n'est pas une chose à prendre à la légère, mesdames.


« Mais ce n'est pas possible ! Ça me démange le ventre. Oh, j'espère que ce ne sont pas des vers. Putain, elle enchérit, ça fait un mal de chien ! »


BATTLEFIELDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant