• chapitre quarante-quatre •

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 Je n'en peux plus d'attendre

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Je n'en peux plus d'attendre. Je suis tellement excitée de retourner au travail. Je dois bien avouer que ça m'a plus manqué que je ne le pensais. Mes collègues m'ont manqué et le travail, aider les gens, enfermer des sales personnes, rendre Chicago plus tranquille...


« Bon retour parmi nous, Lane. »


Laurel se tient à côté de moi, deux cafés dans la main. Elle me tend un de ces derniers que je prends.


« Pour quelle occasion ?

Ne crois pas que je suis une grande sentimentale, mais...

Tu es une grande sentimentale, Laurel... la coupai-je.

Okay, d'accord, c'est vrai. Tu m'as manqué. »


Laurel et sa facette sentimentale... J'ai vite compris qu'elle prenait beaucoup en compte ses sentiments. Je l'ai remarqué lorsqu'elle était folle de joie en arrivant au district, car Peter et elle fêtaient leur anniversaire de couple. Même si ce genre de facette peut être fatigant à la longue, ça donne le sourire aussi et met de la bonne humeur.

Nous entrons dans le district tout en discutant de choses et d'autres sans grande importance lorsque Ruth derrière le comptoir nous arrête.


« Ava ?

Oui ? Il y a un problème ?

J'ai entendu dire que tu cherchais une nourrice.

Je vois que les nouvelles vont vite, fis-je remarquer.

J'ai des oreilles partout. Mais je crois que je peux t'aider.

Vraiment ?

Ma nièce est nourrice et elle a encore de la place pour un autre enfant alors...

Tu me sauves la vie, Ruth !

On me le dit souvent, plaisante-t-elle. Tiens, je te donne son numéro et tu n'as qu'à l'appeler de ma part.

Je t'en dois une ! »


J'attrape le morceau de papier qu'elle me tend et le range précieusement dans ma poche. J'appellerai dès que j'aurai un moment.

Je remercie une nouvelle fois Ruth et nous montons à l'étage en passant la porte de sécurité qui sépare le hall et l'étage. Etrangement, il n'y a personne. Souvent, Tyler arrive tôt, mais il est peut-être en retard. Ça arrive.

Je pose mon manteau sur le dossier de ma chaise. Mon petit bureau m'a manqué. A vrai dire, tout ici m'a manqué : l'ambiance, les collègues, le travail...

Je reprends ma petite habitude et me rends dans la salle de repos pour me servir un café. Tasse dans la main, je me positionne face à la fenêtre rectangulaire. Tous les Chicagoans ont ressorti leur manteau. Nous sommes fin octobre et les températures ont gravement chuté. Il est désormais impossible de sortir sans se couvrir. Les températures deviennent de plus en plus négatives et c'est vraiment atroce lorsque nous ne sommes pas habitués à ce climat. Heureusement, j'ai toujours vécu ici, mais lorsque je rentrais de mission en automne ou hiver, c'était un véritable calvaire ! Je passais mes jours et mes nuits emmitouflée dans des couvertures ou je m'habillais avec je ne sais combien de couches de vêtements.


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