Pas plus de haine que d'amour. Ademo/PNL

Épisode 10: j'ai pas le temps de te séduire, faut que je retourne charbonner

*Dans la peau de Luhanna*

Je me réveille sereine et apaisé, hier notre soirée c'est terminé sur les chapeaux de roues.. J'avoue l'avoir beaucoup allumé et ça ne me ressemble pas du tout. Mais j'en avais plus qu'envie.. il est tellement attentionné et il dégage énormément de charme. Comment ne pas craquer ?

Tarik dort toujours, toute la nuit il ne m'a pas lâché, toujours ses mains posées sur mon corps.. Même endormie il est beau..

Nous sommes dimanche aujourd'hui, je ne travaille pas, le bar est fermé. Je pense passer une journée relax.
Pour bien la commencer, je me lève du lit et me dirige vers la salle de bain, une bonne douche me fera le plus grand bien.

Après plusieurs minutes sous la douche je sors, me séche un peu et enroule une serviette autour de moi et je dois aller chercher des vêtements dans ma chambre..

Sur la pointe des pieds je pénètre dans la chambre, Tarik a changé de position, il est sur le ventre la tête sur le côté et à l'air de bien dormir..
Délicatement j'ouvre ma commode et fouille dedans.

- Tu vas bouger ? Me demande Tarik en me regardant.
- Non je pense pas.. je veux juste enfiler quelque chose, je me sent un peu nue, lui dis-je en rigolant.
- Tu es pourtant pas mal comme ça, viens un peu vers moi..

Il m'attrape par le bras et me fait basculer sur le lit. Il est au dessus de moi et me regarde.

- Hier soir j'ai aimé la femme que tu étais. Très sûre d'elle.. me dit-il en me fixant fermement.
- Arrêtes je vais rougir.. moi aussi.. euhh, c'était parfait.

Il pose ses lèvres sur les miennes et me caresse la cuisse gauche avec une de ses mains.. je le laisse faire, j'adore, j'essaie de dissimuler des gémissements lorsque qu'il me caresse l'entre-cuisse.. Oh mon dieu, il a envie de moi, je le comprends rapidement quand je sens contre moi son membre durcir..

- J'ai envie de toi, putain.. me dit-il.
- Je suis toute à toi..
- J'kiff l'idée, tu sais pas a quelle point tu m'rends ouf..

Oui je pense imaginé ce qu'il ressent, il me procure la même sensation..
Il m'écarte délicatement les cuisses et il se pose entre-elles..
La température monte très vite et on aller passer au chose sérieuse mais la sonnette retentit dans l'appartement.

- Vas-y, c'est pas possible, qu'est ce qu'ils ont avec la sonnette. Gueule t-il.

Je ne peux m'empêcher de rire. Il s'enlève de dessus moi et s'assoit sur le bord du lit.

- Tu attends quelqu'un ? Me demande t-il.
- Non personnes, je vais aller ouvrir.

Tarik est en train de s'habiller quand je quitte la chambre pour aller dans la salle de bain, mettre un peignoir.
La personne derrière la porte doit être pressé que j'ouvre parce que celui ci tape a la porte a présent..

- J'arrive, j'arrive..

J'ouvre la porte et devant mon palier il s'y tient deux potes a Tarik, Seb et un autre que je n'ai jamais vu..
Ils me regardent et l'un d'eux sourit et pose une légère tape derrière l'épaule de l'autre..

- Salut, tu peux dire a Tarik qu'on est là. Me demande gentillement Seb.
- Euhh.. salut.. oui, entrez en attendant.

Ils s'installent dans le salon, et Tarik sort de la chambre au même moment.
J'entre dans la cuisine pour les laisser entre eux, mais de là où je suis, j'entends tout.

- Qu'est ce que vous foutez la. Demande t-il en les regardant.
- On t'a envoyé des messages mais tu n'y réponds pas. Dit l'un des gars.
- On se douté que tu serais là. Rigole l'autre.
- Oui. Vous me voulez quoi?
- Tu as oublié, on a une livraison de colis, déjà qu'hier tu n'y ai pas allé.. Disent-ils.
- Ha merde, euh je passe vite fait à l'appart'. Je prends une douche et on bouge. Ça va comme ça ?
- Gros on s'est toujours dit les potes, le cash et les loisirs pour la fin. Dit Seb. Là, tu oublies un peu trop ta famille pour du cul.. après si elle en vaut la peine, tranquil..
- Vas-y, me prends pas la tête.. lui répond-il.

Tarik se dirige vers moi, me dépose un baiser sur le front en posant ses mains sur mes hanches devant le regard de ses potes.

- Je dois y aller, le taff. Me dit-il. Je t'appelle plus tard.

Je ne lui répond pas, ses potes ouvrent la porte et sortent, Tarik les suit..
Je me retrouve seule, je me sens idiote d'avoir pu penser qu'il sera a moi, rien qu'à moi pour la journée..