Les yeux du désespoir

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Les yeux baissés vers le monotone goudron,

J'enivre mes pensées nostalgiques d'une lutte

Où les regards se portaient vers les cieux profonds

Loin de nos misères qui nous mènent à la chute.

Dans les mystères qui nous rapprochent du vide

Dans la peur attirante qui nous traîne a la tombe

Pour l'infini du néant des désirs avides,

Jamais du trou ne sortira la blanche colombe.

Au moment de sombrer pénètre la substance

De sa bile noire mon cœur saignant est obscurci.

Aux derniers soupirs, vient la macabre euphorie,

De se laisser guider vers l'affreuse sentence.

En athée à l'agonie, je franchi le seuil,

Pour la confusion du monde et l'extinction des sens ;

Aux espoirs souvenirs dans l'horrible silence,

Loin de mon corps gelé, s'envole mon âme en deuil.

Recueil de poésiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant