Trop de temps passé à baisser les bras,
A sourire comme un débile, comme si tout irait mieux
Trop de temps passé à se demander pourquoi ?
Engager des discussions stériles, sur un temps pluvieux.
Les aiguilles avancent, et moi pourtant je recule
Comme si sourire pèserait dans la balance,
Quand dans l'obscurité je bascule.
Trop de temps passé là dans l'anonymat,
A trainer les rues de ma ville, sans vouloir mourir vieux
Trop de temps passé la tête en bas
A déglutiner ma bile, comme un pochtron les larmes aux yeux.
Les aiguilles avancent, et moi pourtant je recule
Comme si sourire pèserait dans la balance,
Quand dans l'obscurité je bascule.
Je n'aurais pas d'histoires à raconter
C'est plus un gout d'inachevé
J'ai rien entrepris, j'ai rien commencé
J'suis qu'un pion sur l'échiquier...
J'ai rien entrepris, j'ai rien commencé,
J'suis qu'un pion sur l'échiquier...
Faut s'lever tôt, garder le sourire
11h et demi toujours au lit
Laisser mes pensées me détruire
Comme une rose se flétrit.
Toutes ces règles m'ont détruites
Ont réduit mon champ des possibles
Là que des rêves classés sans suite
Oui sans jamais toucher la cible.
Envie de faire craquer mes phalanges
Me prendre en main,
Taper du poing sur la table
Puis j'abandonne, mais rien d'étrange
J'remet ça à demain,
Pas de morale dans mes fables.
Je me crois jeune jusqu'à faire partie des vieux
J'fais de l'humour pour cacher mon malaise
La santé, un rêve ou deux, j'aurais pas mieux
C'est toute une vie entre parenthèses.
Des rides qui n'ont rien à raconter
Trop de sourires oubliés
Trop de cicatrices enfouies
J'ai tant de fois haï, maudit
J'ai perdu mes repères
En brebis égaré
Jusqu'à clore mes paupières
Aux espoirs souillés.
Et j'ai jamais compris
Ce que je foutais là
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Recueil de poésies
PoesíaCorpus de poèmes personnels tant dans la description du monde qui nous entoure, que dans l'expression de sentiments et de pensées personnelles. Une certaine vision du monde, d'une époque. De l'espoir à la tristesse, de la rage à la mélancolie, je v...