Il n'y a pas de plan, ni pour moi, ni pour personne. Il n'est que mascarade, quand sont les morts, nos camarades...
On s'en remet à lui,
A gémir nos déboires,
Des tristes cœurs de pluie,
Des sombres désespoirs.
Blasphème de nos rêves,
Qui font toucher le ciel
Quand processions soulèvent
Le carcan de nos fiels.
Pour toi, les chants sacrés
Pour toi, toujours les croix
La régression des avancées
Mais Terre est bien ronde je crois.
Si pour toi, les églises
Pour toi les cathédrales
Quête du ciel entre les brises,
Mais ta lumière n'est que Graal.
Pour toi, plusieurs drapeaux
Pour toi, Terre à genoux
Aux châtiments de nos sanglots
Aux crucifiés attendant clous.
On t'a vénéré, cœur soumis
Esclaves de ton bon vouloir,
Espérant ciel des éclaircies,
Le firmament crevant le noir.
Aux âmes égarées, les incompris
Chagrins d'amour, rêves engourdis,
Qui sans leur moitié ne sont rien,
Que condamnés joignant les mains.
Tant qu'on aura des cœurs chagrins,
On parlera toujours de toi,
Dans les paroisses du divin
Qui sans l'amour retrouvent foi.
Dans les séminaires apatrides
Qui n'ont pour frontières que cieux
Des spirituels sous ton égide,
Bons serviteurs candides et pieux.
Incantation de Marie Vierge
Sur le parvis des amertumes,
Dans la forêt des luisants cierges
Laissant s'évader nos écumes.
Et des vitraux de nos chapelles
S'allègent âmes confidentielles,
Des ornements, statues qui brillent,
A dompter les flots des pupilles.
Les gazouillements d'oiseaux déchus
Qui ne murmurent qu'à des murs
Fredonnant sous les yeux des crues
Pour les morts laissant cœurs suture.
Mais des cimes des édifices
T'es pas venu, j'en suis guéri
A faire des cœurs sacrifices
Mélancolie des aguerris.
Des solitudes au chant des messes
Je le profère à toi bon Dieu,
Que dans l'ardeur de nos promesses
Je me libère, alors Adieu.
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Recueil de poésies
PoetryCorpus de poèmes personnels tant dans la description du monde qui nous entoure, que dans l'expression de sentiments et de pensées personnelles. Une certaine vision du monde, d'une époque. De l'espoir à la tristesse, de la rage à la mélancolie, je v...