L'horreur du Monde

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Un jour on tue pour du pétrole,

Un jour on tue pour de l'argent

Un jour on tue pour le pactole,

Et l'autre pour les dieux puissants

Si c'est l'humanité qu'on viole,

Si l'ère moderne est au changement,

Si tu tiens plus sur tes guiboles,

Qu'on a marié vide et néant,

Si s'est éteint le rossignol,

Oui, qu'on a délaissé son chant,

Avec qui l'amour en banderole,

Faisait renaitre les printemps ;

S'il ne me reste que ma fiole,

Pour oublier le Bataclan,

Pour oublier la farandole

De nos tristesses pour nos absents,

Pour les terrasses qui nous désolent

Pour ces dessins, pour tous ces gens,

Ces inconnus qui sans parole,

Ont touchés l'âme du résistant,

Delà des cieux les auréoles

De ceux qui dans l'embrasement

Ont laissés lumière des lucioles

Dans les flammes de l'incandescent

Aux Libertés de camisole,

Mon pays debout et puissant,

Pour que raisonne la parole,

De l'avenir, de nos enfants,

De cet oiseau pour qu'il revole,

Face aux assassins virulents

Pour ne plus noyer dans l'alcool,

Le résultat de tout ce sang

Contre ton drapeau qui s'étiole,

Redonnons lui l'éclat d'antan,

Et berçons-nous de l'idée folle

De ne plus vivre cet instant...

Recueil de poésiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant