Regards transis

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Que le temps passe vite, hier j'étais gamin et toi sourire aux lèvres, mais rien n'est plus pareil depuis qu'il a rejoint le ciel. On cherche des réponses en fixant l'horizon, que les cœurs sont blessés, et les questions sans réponses. Alors même si on à la gueule des cercueils, l'odeur des chrysanthèmes, dans le froid des pierres tombales, je te le jure au nom des bons dieux ou de qui que ce soit, que loin de l'abyssal Maman, je ferai tout pour toi.

Le dos vouté portant, la misère du monde

Dans les yeux testaments, quand pupilles se morfondent

Ton sourire est parti, oui ça, c'était hier ...

Dans les regards transis, coulent les rivières.


Sur un sillon de rides, souvenirs de la flamme

Contre un regard livide, à prier moi je crame...

Pour te revoir sourire, comme lune des nuits

Redorer souvenirs, aux tristesses du récit.


C'est fini les vingt ans, c'est plus la même danse

Des sourires à pleines dents, l'éphémère qui panse

Aujourd'hui vont les valses, t'emmener à la porte

En ne laissant que trace, de ce temps qui t'escorte...


Des Lundis qui ressemblent, à de tristes Dimanche

Quand ce qui nous rassemble, sommeille de sous les planches...

Car les amours se séparent, emportés par la vie,

Contre tous les remparts, contre ce temps qui fuit.

Recueil de poésiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant