On y croyait hier

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Quand la corde tristesse te lacère les poignets

Quand le chant de l'oiseau Liberté étouffé,

Quand notre cœur est noir nous laissant désespoir

Et quand les gamins pleurent du matin jusqu'au soir

Pour cette Terre perdue où mène le progrès ?

Au règne consommation, aux morts Libertés

Exploitation moderne, ouvriers d'abattoirs,

Le roi s'écrit : « Pour du travail, changes de trottoir ! »

Pour cette flamme éteinte de notre ère société,

Pour que renaisse sous la force des pavés

Le chant de l'oiseau dans les bars et dans les foires,

Que le cœur s'illumine au profit de l'espoir,

Pour que corde tristesse tombe face aux poings levés

Voir à nouveau ces gamins rire à en pisser,

Souviens toi mon frère, des rêves au bout du comptoir

On y croyait hier, peut-on toujours y croire ? ...

Recueil de poésiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant