Chapitre 48

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CHAPITRE 48


La sonnerie lancinante annonçant la fin du BUSE d'histoire de la magie retentit dans tout le château. Les cinquième année quittèrent la Grande Salle avec un énorme soulagement. Désormais, ils pouvaient se reposer et penser à autre chose qu'aux examens. Adieu livres, parchemins et Philtre Calmant ! Venait maintenant le temps de la détente et de l'amusement !

Cependant, marchant d'un pas vif dans les couloirs de l'école, le préfet de Serpentard cherchait quelque chose... ou plutôt quelqu'un. Quelqu'un qui répondrait aux questions qui tournoyaient dans son esprit. Il s'arrêta devant la salle commune de Gryffondor, espérant en voir sortir un élève mais attendre n'était pas dans ses gènes.

La porte restait désespérément close. L'impatience bouillonnait dans les veines du jeune Malfoy avec tant de force qu'il fit demi-tour. Il trouverait Potter ailleurs. Un moyen de rentrer dans la salle commune de Gryffondor lui serait bien utile...

Sur son chemin vers sa salle commune, il entendit nettement une voix familière s'époumoner dans une salle de classe. Un sourire naquit au coin de ses lèvres. Draco s'approcha à pas feutrés puis tendit l'oreille.


- Harry, disait Granger. Au contraire je crois qu'elles peuvent être très utiles ! Nous devons savoir si Sirius a véritablement quitter le quartier général.


- Il est torturé en ce moment même, Hermione ! S'écria Potter avec rage. Il n'y a pas de temps à perdre !


Le préfet de Serpentard poussa la porte et passa sa tête dans l'ouverture ainsi créée. Les visages de Ron et Ginny Weasley, Granger, Potter et Lovegood se tournèrent vers lui sans exprimer aucune joie face à sa présence. En réalité, ils'agissait même plutôt du contraire... Cela était certainement dû à la colère ambiante et à la tension qui régnait dans la salle.


- Dégage, Malfoy ! aboya Potter en le vrillant du regard. Ce n'est pas le moment pour tes remarques.


- Tu m'excuseras mais si Lovegood est utile je pense que je peux l'être aussi, rétorqua Draco avec tact.


Le blond pénétra dans la salle sans s'occuper des regards sur lui ou de la protestation de Potter. Les autres l'observaient sans dire quoi que ce soit. Granger coupa court au malaise qui venait de se créer.


- Si c'est une ruse de Voldemort ? Harry nous devons vérifier.


- Et comment ? Comment on va s'y prendre pour vérifier ?


- Harry n'a pas tort, Hermione, intervint Ronnie. Tous les courriers sont contrôlés et ce serait trop long de toute façon. Toutes les cheminées sont surveillées aussi...


- La cheminée d'Ombrage ne l'est pas, rappela Draco tout en regrettant déjà son implication dans un tel plan.


Les regards se braquèrent sur lui une fois encore, jugeant de l'utilité de cette information et de sa faisabilité. Granger paraissait littéralement terrifiée par cette idée. Au fond de lui, Draco l'était tout autant. Qui ne l'aurait pas été ? Dumbledore avait fui, McGonagall se trouvait à Sainte Mangouste et Stanislas risquait d'être jeté dans une cellule à Azkaban. Peut-être s'y trouvait-il déjà...

A travers les yeux du serpentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant