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« C'est pas une vie si toi ton rôle c'est de faire ton cinéma »

On s'approche alors d'eux malgré la réticence de mon amie. Larry nous aperçoit et on se sourit mais Bene ne nous a toujours pas vu. Lorsque Larry lui donne un coup de coude, il relève la tête de son téléphone et fais les gros yeux en apercevant Romane qui elle, a les joues rouges. Beaucoup trop mignons.

Les garçons nous tchèkent et nous entrons à l'intérieur de la patinoire pour pouvoir prendre nos patins.

Lorsque c'est au tour de Romane de payer, Bene se tourne vers Larry et moi, le regard noir.

Bene(en chuchotant): J'vais vous tuer.

Larry: Qui ça, nous ?

-On a fait quoi ?

On essaie de paraître les plus innocents possible, mais le regard de Bene me donne envie d'exploser de rire.

Il n'a pas le temps d'ouvrir la bouche que Romane revient vers nous avec ses patins.

Il faut au moins 5 bonnes minutes à Larry pour comprendre comment mettre ses patins, il a refusé qu'on l'aide, surement par fierté et j'trouve ça ridicule.

Je soupire et me tourne vers les deux autres, qui sont assis à une bonne distance l'un de l'autre. Je soupire quand j'entends un énième grognement de la part du blond et passe ma main dans mes cheveux.

-Bon, allez-y vous deux, on vous rejoint après. On va en avoir pour des heures sinon.

Il se regardent et ne disent rien.

-Aller !

Les deux finissent pas se lever et vont direct sur la glace. Je vois Bene tenter de faire la conversation et Romane sourire. Je savais qu'être juste tous les deux ça les décoinceraient un peu.

Je m'assois sur le banc à côté de Larry et pose mes yeux sur lui.

-Bon, t'y arrive ?

Larry: Nan ! La vie d'ma mère j'me demande c'que j'fous là.

-C'était un peu ton plan j'te signale.

Larry: M'écoute plus quand j'ai des plans comme ça, ok ?

Je secoue la tête en souriant et me mets accroupis.

-Tu veux que j't'aide ?

Il soupire et son regard s'encre au mien.

Larry: Oui, steuplait.

Je m'exécute et finis à peine 10 secondes plus tard puis je l'aide à se lever.

-T'es vraiment un bébé c'est pas possible.

Il grogne et enlève ses mains des miennes pour marcher tout seul. Je le suis sans rien ajouter, flemme de m'embrouiller avec lui maintenant.

Il s'accroche à la barre pour ne pas tomber comme si sa vie en dépendait. Quand à moi, je trouve peu à peu mes repères et fais un tour sur la petite piste avant de le rejoindre.

-Larry.

Il ne me regarde pas et se mord la lèvre. J'savais pas qu'il avait si peur que ça de se casser la gueule.

Larry: Quoi ?

-Si tu lâches pas la barre tu sauras pas ce qui se passe sur la grande piste.

𝐓𝐄𝐌𝐏𝐄̂𝐓𝐄 | LarryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant