𝐓𝐄𝐌𝐏𝐄̂𝐓𝐄 | Larry

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« J'avoue j'ai foutu la de-mer grave, donc tous tes sentiments font la grève »

Je déglutis difficilement face à son regard noir.

Malik: Dis moi juste que c'est pas vrai.

-Je...

Il passe sa main sur son visage et respire assez fort avant de s'adosser contre ma voiture. 

Malik: Donc c'est vrai.

-Malik écoute-

Malik: Pourquoi tu me l'as pas dit putain ?!

-Je..je sais pas, je voulais pas que tu te battes encore une fois. Il s'est rien passé, d'accord ? Je l'ai frappé et je me suis enfuie.

Malik: Heureusement wesh ! Si il t'avais..je jure sur tout ce que j'ai que je l'aurais buté.

Je passe ma main dans mes cheveux et rapproche de lui.

Malik: C'était quand ?

Je grimace et lui prends les mains.

-La première nuit où j'ai dormi chez toi. Après que tu te sois battu avec Wassim justement. C'est pour ça que je te l'ai pas dit, t'étais salement amoché ce jour-là, je voulais pas que ce soit pire si j'te le disais.

Malik: Me cache plus jamais des trucs comme ça Naya.

-Seulement si tu me promets que tu lui feras rien.

Malik: J'le toucherais pas, mais j'te garantis pas que personne le fera.

Je fronce les sourcils et il hoche les épaules.

-Qu'est-ce que t'as derrière la tête ?

Malik: Disons que j'étais pas le seul énervé par cette nouvelle.

-Hein ?

Malik: Bene m'a appelé, comme tu le sais, mais il faisait que crier alors je comprenais rien. Crois moi, ça l'énerve vraiment pas mal lui aussi.

-Mais pourquoi ?

Malik: T'es sa pote j'te signale. Et, Bene c'est grave un gars qui tient à ses amis, je sais que c'est comme sa deuxième famille. Alors crois moi, il fera payer Wassim sans que j'ai à lui demander, si c'est pas déjà fait.

-Wow, je savais pas que Bene me considérait autant..

Malik: T'es un peu sa seule amie fille aussi.

-Ah ouais ?

Il hoche la tête et j'sais pas pourquoi mais j'me sens honorée à ce moment-là.

Je saisis son visage entre mes mains et esquisse un sourire en coin.

-Et toi, tu me considères ?

Il pose ses mains sur ma taille et me souris, de la même manière que moi.

Malik: Tu crois vraiment que si j'te considérais pas au max j'serais en train de te prendre la tête avec ça ?

Je lui lance un grand sourire et écrase mes lèvres sur les siennes. J'entre-ouvre la bouche et il y glisse sa langue, la faisant jouer avec la mienne, avant de se détacher de moi et d'appuyer son front contre le mien.

Malik: Oublie pas que t'es pas n'importe qui pour moi.

Je me décolle de lui et plante mon regard dans le sien.

-Ah bon ? Et j'suis qui ?

Il m'embrasse le front et se décale de la voiture pour s'en aller.

Malik: Bon, j'y vais, ma grand-mère va vraiment m'attendre sinon.

Il me sourit avant de remettre sa capuche sur sa tête et de s'en aller, me laissant bouche-bée. Comment il a réussi à esquiver, j'suis choquée.

Je secoue la tête en rigolant et monte dans ma voiture, direction mon appartement.

J'arrive et pars directement prendre une bonne douche, histoire de me détendre, et enfile mon pyjama. Je me pose ensuite dans mon canapé en mets mes lunettes de vue, puis allume mon ordinateur.

Je suis assez surprise qu'en cette période là, on ait autant de travail, les partiels sont peut-être terminés depuis peu mais ça ne veut rien dire aux yeux des professeur apparemment. J'ai réussi ma première année l'année dernière, et je compte bien réussir la deuxième. Surtout que cette année, on a accès à des concours donc pourquoi pas tenter ma chance ?

Je plonge alors dans ma thèse pendant une bonne heure et pars me préparer à manger, tout en regardant les Princes de l'Amour. C'est un peu con, mais ça va je rigole pas mal. J'enchaîne ensuite avec un Marvel, Captain Marvel, et c'est lorsque je commence à bailler que je comprends qu'il faut vraiment que j'aille me coucher.

Je pars me brosser les dents, et vais m'installer dans mon lit, mais c'est à ce moment-là que la sonnette retentit dans l'appartement, me faisant grogner.

Qui peut bien venir à cette heure là ?

J'ouvre la porte, les sourcils froncés, prête à m'embrouiller avec la personne en face de moi parce que je commençais à peine à m'endormir, mais je hausse rapidement les sourcils en découvrant Romane, en pleurs, des restes de mascara sur les joues, sur mon palier.

-Romane ? Qu'est-ce qui se passe ?

Elle lâche un sanglot, ça me fend le cœur de la voir comme ça.

Romane: C'est Bene, il m'a rejeté.