𝐓𝐄𝐌𝐏𝐄̂𝐓𝐄 | Larry

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|Nayel en média

PS: il a vraimennt un charme de ouf Yams-P jtrouve

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« J'veux qu'tu sois la mienne, je n'suis pas un menteur »

Ça doit bien faire deux semaines que j'évite Larry comme la peste. Il a forcé une ou deux fois vite fait, mais ça a pas duré très longtemps.

On arrive limite en décembre et il fait pas si froid que ça, c'est ouf.

Aujourd'hui, Nayel vient me chercher à la fac. On s'est déjà vu plusieurs fois et je dois avouer que le courant est bien passé. Il m'a proposé d'aller au cinéma et j'ai accepté.

Amel: Tu fais quoi à la fin de la journée ?

-Hum..j'ai un truc de prévu.

Amel: Merde, tu m'laisses solo pour un après-cours Netflix là.

-On se fait ça demain si tu veux.

Amel: Mmmh, vendu. Et, c'est quoi ton truc de prévu ?

-J'ai un rendez-vous.

Amel: Avec Larry ? Ah ouais merde, ça fait un bail que vous vous parlez plus, c'est vrai.

-Exact, en fait, j'ai rendez-vous avec Nayel, tu sais, je t'en avais parlé une fois.

Amel: Ah ouais, le beau gosse ultra stock ?

Je ricane en secouant la tête de gauche à droite.

-Ouais, c'est lui. En fait, je sais même pas si c'est un rendez-vous, mais il m'a invité à aller au cinéma alors j''ai dit oui.

Amel: Tu m'raconteras tout demain hein ?

-Bien sûr que oui !

Elle me sourit et le cours se termine assez vite. Je sors de l'enceinte de l'université et trouve Nayel, adossé à un poteau, en face de la fac.

-T'es grave ponctuel, j'suis choquée.

Nayel: C'est pas la première fois qu'on sort, tu devrais avoir l'habitude maintenant.

Il me sourit et me fait la bise, puis nous partons en direction du cinéma.

On paye nos places, même que j'ai dû batailler avec lui pour payer. Il a déjà payer les deux dernières fois qu'on est sorti alors pour une fois, je voulais payer ma part.

Nayel: Tu veux des pop-corn ?

-Oh ouais, grave ! J'ai rien mangé depuis ce midi, je crève la dalle.

Nayel: Ok, ok, mais cette fois, laisse moi payer steuplait.

Je soupire face à son sourire.

-Bon..d'accord. Mais jure moi que la prochaine fois sera pour moi, j'ai vraiment l'impression de faire la profiteuse là.

Nayel: On verra ça. Alors, sucré ou salé ?

-Sucré, évidemment.

Nayel: D'accord, bouge pas, je vais nous chercher ça.

Je hoche la tête et lui souris, puis il part. Je sors alors mon téléphone pour répondre à Julia, qui a besoin de conseils niveau maquillage, quand je sens une présence devant moi. Je relève la tête pour faire face à Larry. Putain mais c'est pas possible.

Je soupire et range mon téléphone pendant que lui me regarde faire, les mains dans les poches.

-Qu'est-ce que tu fais là Larry ?

Larry: Toi, pourquoi t'es avec lui ?

-On va au cinéma, comme tu peux le voir.

Larry: Pourquoi tu m'évites Naya ?

-Attends, t'es sérieux là ? J'dois te rappeler ce qu'il s'est passé la dernière fois ? Sur ton balcon plus précisément.

Larry: Tu m'évites vraiment pour ça ?

-Pour quoi d'autre sinon ? Tout le monde faisait que de me répéter que je te plaisais et j'y ai cru. Mais quand je me laisse tenter, tu te défiles. Et là tu t'étonnes vraiment ? Moi j'ai plutôt une vraie question pour toi Larry, c'est quoi ton putain de problème ?

Larry: Mais wesh, tu comprends tout de travers. Bien sur que tu m'plais putain, si je t'ai pas embrassé c'est tout simplement parce que j'suis pas un gars pour toi, c'est tout.

-Comment ça, pas un gars pour moi ? C'est à toi de décider qui est bien pour moi ou non maintenant ?

Larry: Regarde nous aussi, sérieux. T'es dans une fac de droit, t'as tout pour réussir et j'suis sur que tu fais tomber tous les gars sur ton passage.

-C'est quoi le rapport ?

Larry: Le rapport ? Moi j'ai pas eu mon bac, j'suis juste rappeur et je fume du shit. Tu vois la différence ou pas là ?

-Mais qu'est-ce que j'm'en fou de la différence Larry. Tu crois que j'veux sortir avec ton rang social ou quoi ? Clairement, je m'en bas les couilles. C'est quoi que tu-

Je m'arrête et hausse les sourcils. J'aimerai vraiment l'embrasser là, tout de suite, mais je peux pas parce qu'il est déjà en train de le faire.

Alors je profite juste du moment et passe mes bras autour de son cou tandis que les siennes viennent se loger sur ma taille.

On se détache, essoufflés, et il pose son front contre le mien en silence.

Larry: Appelle-moi Malik maintenant.

Je souris, provoquant son sourire aussi.

J'avais absolument pas capté que Nayel avait assisté à toute la scène.