𝐓𝐄𝐌𝐏𝐄̂𝐓𝐄 | Larry

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« J'ai fait l'idiot »

2 mois plus tard.

-J'y crois pas, ils m'ont ré-embauché !

Ali me serre dans ses bras et m'embrasse lentement le front.

Ali: J'suis fier de toi. Tu récupères vraiment tout ce que t'avais avant, c'est comme si t'étais jamais partie en fait.

Mon sourire s'affaisse légèrement mais j'essaie de ne pas le montrer.

-Ouais, sauf que maintenant je t'ai toi, et c'est encore mieux.

Il pose directement ses lèvres sur les miennes et je réponds à son baiser.

J'avais une chose que je n'ai plus à présent, mais j'en ai trouvé une nouvelle, un vrai rayon de soleil.

On se détache l'un de l'autre mais restons face à face, à proximité.

Ali: Tu commences quand ?

-Ce soir, après les cours. Mais je devrais surement rester après la fermeture, le patron m'a demandé si je pouvais corriger les exercices des quelques élèves.

Ali: Attends mais j'comprends pas, t'es prof ou tu fais du soutien scolaire ?

Je rigole légèrement et passe ma main dans ses cheveux.

-Je suis bien prof de soutien, t'inquiète pas. C'est juste que notre rôle, c'est de revoir le cours avec eux, les aider à comprendre ce qui bloque et leur donner des exercices qu'on corrigera à la prochaine séance, ensemble.

Ali: Oh, je vois. Mais pourquoi on te demande de faire ça à peine quand tu reviens ?

-J'aime bien faire ça alors j'ai demandé si je pouvais le faire, le patron m'a dit qu'il me dirait si je pourrais.

Ali: Donc on se verra surement pas ce soir ?

Je fais une grimace alors il fait la moue.

-Je crains que non.

Ali: Pile quand ma mère vient pour nous voir..

-Oh merde, si j'avais su.

Ali: Tu sais qu'elle nous en veut d'avoir quitté Belize, elle disait que c'était magnifique et que t'avais l'air vraiment heureuse et je suis un peu d'accord avec elle.

-C'est vrai que c'est magnifique, je suis d'accord, mais c'est pas parce qu'on change d'endroit que je suis moins heureuse, surtout que je suis avec toi.

Ali: J'dis pas que t'es pas heureuse, c'est juste que depuis quelques temps t'es..ailleurs je trouve.

Je tourne le regard pour ne pas affronter le sien. C'est dingue comme c'est facile de lire en moi, j'suis un vrai livre ouvert.

Ali: Qu'est-ce que t'as ? T'as recroisé ton ex ?

Dans le mille.

Je hausse les sourcils et plante à nouveau mes yeux dans les siens.

-Non ! Il n'est pas réapparu t'en fais pas. C'est juste un coup de mou.

C'est pas comme si je pouvais lui avouer.

Ali: Ouf, tu me le dirais si c'était le cas ?

Non. C'est bien la dernière personne à qui j'en parlerai.