𝐓𝐄𝐌𝐏𝐄̂𝐓𝐄 | Larry

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« Comme la street tu m'attires comme un aimant »

3 jours plus tard.

Paris, France.

A peine sortis de l'aéroport, un boulet de canon nous fonce dessus, plus particulièrement sur Malik, qui n'a pas le temps de bouger avant l'impact. Je reconnais rapidement Sofia, sa grand-mère.

Sofia : Plus jamais tu pars comme ça petit hagoune !

Elle lui frappe l'arrière du crâne, le faisant gémir de douleur. C'est vrai que j'aimerai pas me prendre un coup de sa part, ça a l'air de pas être agréable.

Elle se tourne ensuite vers moi et fronce les sourcils avant de me pointer du doigt.

Sofia : Et toi jeune fille, c'est pareil pour toi. Tu sais pas le bordel que tu as laissé en t'enfuyant.

Je déglutis et agrippe la main de Malik, pour me donner de la contenance. Je me doutais que se serait pas aussi facile, c'était logique.

-Je suis désolée..

Sofia : Oh non, ne le sois pas. Je suis contente que tu sois revenue avec mon petit fils, d'ailleurs toi, elle se tourne vers Malik, si tu refais une connerie je te castre, c'est bien compris ?

Il hoche vigoureusement la tête et serre ma main un peu plus fort. Je vois que je suis pas la seule à flipper.

Sofia : Vous avez de la chance que je n'aime pas vraiment Ali. Mais d'un point de vue principe, c'est irrespectueux d'avoir fait ça Naya.

-Je sais. Je me suis rendue compte bien trop tard que je n'éprouvais pas la même chose qu'Ali. Et je doute qu'il veuille qu'on reste amis maintenant..

Malik me lance un regard noir et je le sens se tendre.

Malik : Et je veux pas moi. Je sais même pas comment il a fait pour accepter qu'on reste amis, mais moi j'veux pas. T'as failli te marier avec, c'est pas rien.

-Il a rien dit parce qu'il savait pas que c'était toi, tu te rappelles ?

Malik : Ah ouais c'est vrai. Tout ça pour dire que c'est hors de question.

-D'accord.

Malik : Et puis pourquoi tu voudrais rester amie avec lui même ?

-J'aime pas être en mauvais terme avec les gens. Surtout quand je suis en tort. J'essaie de réparer, mais j'ai un peu trop merdé sur ce coup là.

Sofia : Bon, désolée d'interrompre votre petite conversation mais je suis toujours là, et vous avez de la chance que ce soit moi qui sois venue vous chercher. Naya, tes parents sont vraiment en colère, ce qui est normal, et toi Malik, les tiens le sont aussi parce que tu es parti sans prévenir et que tu avais des obligations. Et ça, tu le savais, ils en sont sûrs.

Malik : Ouais, je sais. Mais je voulais juste qu'on s'éloigne histoire de se remettre bien, tu vois ?

Sofia : Je ne pense pas qu'il comprenne que tu ne saches pas choisir entre ta musique de racaille et Naya.

Malik : Wesh ils peuvent comprendre là nan ? C'était exceptionnel.

Elle lui redonne une tape sur le bras en fronçant les sourcils.

Sofia : Ne me wesh pas espèce de gangster à la noix. Bon, vous en reparlerez de toute façon. Rentrons pour l'instant.

On la suit pendant qu'elle se dirige vers sa voiture.