𝐓𝐄𝐌𝐏𝐄̂𝐓𝐄 | Larry

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« Aucune fille ne compte et puis je t'ai rencontré toi, t'étais différente, ça m'a fait peur j'ai tout gâché »

8 mois plus tard.

N A Y A

Je sirote mon cocktail, assise sur mon transat, pour la dernière fois.

Ce soir, je prends enfin l'avion, direction la France.

Ma famille me manque terriblement. Je ne les ai pas vu depuis mon départ pour Belize. Il m'en ont voulu au début, normal. Surtout quand je leur ai dit que j'emménageais ici. En fait, l'événement qui m'a poussé à partir, m'a aussi donné envie d'un nouveau départ. Loin de Malik et de toute la haine que j'ai pu ressentir.

?: Bébé, ta valise elle est prête ?

Je place mes lunettes de soleil sur ma tête et souris.

-Ouais, je l'ai fini ce matin.

Il m'embrasse sur les cheveux et saute dans la piscine.

J'ai rencontré Ali il y a un peu plus de 7 mois. Homme d'affaire de 23 ans, il est chef d'une grande banque de France. Quand je l'ai connu, il était là pour parler affaires avec un Américain, si j'ai bien compris, et il m'a vu.

J'étais assise sur un banc dehors, sous la pluie, qui se mélangeait à mes larmes. Je pleurais encore et toujours ma trahison. A vrai dire, j'arrivais tout simplement pas à m'en remettre, j'avais toujours du mal à y croire. Il m'a simplement couvert d'un parapluie avant qu'on aille s'abriter à l'intérieur. Il m'a aidé à remonter la pente lorsque je lui ai expliqué ma situation, sans pour autant dévoiler le nom de Malik.

Amel a dû rentrer chez elle, mais moi j'ai préféré rester ici. Malheureusement, je n'avais aucun repère, ni point de départ pour m'installer à Belize. Ali m'a accueilli, il devait rester pour ses affaires, et on était amis à l'époque. On s'est rapproché au fil du temps, même si mes sentiments pour le blond restaient dans un coin de ma tête. Je me devais de l'oublier, même si c'était dur. Si je pardonnais la tromperie, je pardonnais tout. Or, c'était impossible.

Maintenant, je pense avoir oublié Malik et je suis heureuse avec Ali. Donc, je suppose être prête à retourner vivre en France.

Ali possède plusieurs banques, dont une à Strasbourg. Alors, même s'il habitait à Parsi avant qu'on se rencontre, il va venir avec moi.

L'heure du départ arrive trop rapidement à mon goût. Je sais que je pourrais revenir, mais je ne sais pas quand, et l'idée de quitter le soleil, les plages et le sable chaud me déprime un petit peu. Le seul point positif est que je vais revoir ma famille.

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On atterrit à Charles de Gaulle en début d'après-midi, et une voiture nous conduit directement à Strasbourg. Avant d'être surs de repartir pour de bon, on a épluché les annonces, pour trouver un appartement. Je ne voulais pas d'une maison comme il me l'avait proposé, je voulais seulement quelque chose de simple et de pas trop cher. Alors on a trouvé la perle rare et on l'a acheté.

Je somnole, ma tête posée sur l'épaule d'Ali, lorsqu'il m'embrasse le front.

Ali: Naya, on est arrivé..

Je me redresse lentement et me tourne vers ma fenêtre pour observer la ville de Strasbourg. Elle a pas tant changé que ça en fin de compte.

On arrive tout d'abord à notre appartement, pour y déposer nos affaires et faire le tour du propriétaire, pour de vrai cette fois.

C'est époustouflant. On habite désormais dans un quartier calme, avec une vue magnifique.