Je reposte pour ceux qui n'arrivent pas à voir la partie. Dites moi si ✋ c'est bon sinon actualiser vos téléphones.
Cher futur époux 28
J'aime souvent dire que la vie est une vraie farce, des fois même elle peut se révéler être une garce. Elle est comparable à une scène de théâtre, avec différents acteurs de différents rôles mais chaque rôle ayant son importance. Elle a un début et une fin, des moments de joie et de peine, du suspense, beaucoup de suspens. Et même en sachant que cette scène a une durée bien déterminée, il nous arrive de nous y attacher, de nous projeter et même d'aimer. La seule différence est que pour la scène de théâtre nous savons souvent quand est-ce qu'elle va prendre fin alors que pour la vraie vie, cela n'est pas le cas. Nous vivons juste du jour au jour sans savoir que cela pourrait être notre dernier jour sur terre, ou le jour où tout va chambouler, positivement ou négativement.
En un mot, la vie est imprévisible et sa seule certitude est que nous allons tous finir par mourir un jour où l'autre.
Des fois aussi elle ressemble à un château de carte ou de sable, que nous prenons le temps de façonner minutieusement, prenant en compte tous les détails ; ou du moins, c'est ce que nous croyons. Il nous arrive aussi, de nous faire aider par une autre personne de confiance, pour rendre les choses plus 'fun, rapide et que sais-je moi'. Mais il arrive que le vent ou une vague sorte de nulle part, sans prévenir et au moment où on s'y attend le moins pour tout terrasser, réduire à néant.
La vie est comparable à beaucoup de choses mais en vérité rien n'est comme la vie et ses péripéties.
Khadija avait l'impression d'être dans un rêve depuis les révélations de son frère ? Son père ? Elle ne savait plus rien, en vérité elle ne savait même plus qui elle était pour dire vrai.
Elle avait l'impression d'être dans un rêve et elle espérait se réveiller le plus rapidement possible pour ne plus avoir à ressentir ce qu'elle ressentait en ce moment même, assise dans un taxi qu'elle ne se rappelait même pas avoir hélé.
· Nous sommes arrivés madame. L'interpelle le taximan, la faisant sursauter.
Après avoir repris un petit peu ses esprits, elle se mis à observer autour d'elle en se demandant comment elle en était arrivée là ?
· Vous avez besoin d'aide ? Poursuit le monsieur qui la regardait avec toute la compassion du monde. Il faut dire que son état n'était pas des plus beaux à voir, on ne l'avait même pas encore libéré de l'hôpital.
· Je n'ai pas d'argent pour vous payer. Avoue-t-elle toute zen.
· Je sais. Lui dis le monsieur non surpris. Peut-être parce qu'elle n'avait rien en main, ni une pochette et même pas un téléphone. Et la robe de grand-mère qu'elle portait n'avait même pas de poche.
· Mais si vous me laisser entrer dans cette maison, je pourrais vous ramener votre argent très vite. Le problème est que je n'ai pas du tout envie d'y entrer. Pleure-t-elle sans même faire exprès.
· Ne pleurez pas madame, je ne sais pas ce qui vous arrive mais ne vous mettez pas dans cet état, pas pour moi en tout cas. Vous pouvez partir.
· Et votre argent ?
· Ce n'est que 2000FCFA, je vous l'offre.
Khadija sanglota de plus belle, laissant le monsieur complétement désemparé. Elle était à un point où elle était persuadée que ce monde était rempli de gens mauvais et la gentillesse dont faisait ce monsieur à son égard, elle, une vraie inconnue, était exactement ce dont elle avait besoin.
Sans aucune envie, elle quitta la voiture et interpella leur vigila assit de l'autre coté de la rue. Ce dernier était plus choqué de la voir là et a vite accouru vers elle.