Cher futur époux 9
Il était ce genre de personne qui ne laissait personne indifférent, qui attirait l'attention sur lui même en ne faisant rien. Et pas seulement à cause de sa beauté sans égale, ou son charme et charisme légendaires, mais aussi et surtout, à cause de sa personnalité.
Il était la personne la plus simple et la plus humble. Il était pieux, véridique, sincère et honnête dans toute chose. Il avait toujours un visage à la fois ferme et rassurant, et quand il souriait, laissant apparaître ses fossettes, l'humanité entière se mettait d'accord.
Toutes les filles rêvaient de l'avoir comme mari, tous les hommes comme amis et tous les parents comme enfants. Mais lui, il avait déjà tout cela ou presque et il était ce genre de personne qui se contente de peu et qui sait apprécier ce peu à sa juste valeur. Il a toujours su garder les pieds sur terre et il avait sa propre définition du bonheur.
Au boulot, il suffisait qu'il entre dans une pièce pour qu'un calme olympien y règne. Que ce soit à l'hôpital ou à la clinique, toutes les filles essayaient d'attirer son attention sans jamais y parvenir. Il était quasi insensible à leurs combines et certains se demandaient même s'il n'avait pas un problème et d'autres disaient qu'il était déjà marié. Chacun y mettait son grain de sel mais Malick lui ne s'en préoccupait guère.
La seule chose sur laquelle tout le monde était d'accord, c'est qu'il était le chef le plus gentil et généreux. Il ne minimisait personne, allant de l'équipe de nettoyage jusqu'aux vigiles. Il saluait toujours le premier, peu importe la personne et sans jamais lever les yeux. Il était unique, sympa, courtois. Il frôlait la perfection...
Zayn Malik
Je termine de traiter le dernier dossier que j'ai sous la main avant de souffler un ouf de soulagement ; je suis épuisé.
Je me saisi de mon téléphone pour regarder l'heure avant de me hâter vers la douche se trouvant dans mon bureau pour faire mes ablutions. À mon retour il ne me restait plus beaucoup de temps, il fallait que je me dépêche si je ne veux pas l'énerver plus qu'elle ne l'est déjà.
• S'il y a urgence, n'hésitez pas à m'appeler d'accord ? Dis-je à mon assistante en sortant.
• D'accord Docteur et bonne fin de journée.
• Merci et pareillement. Je réponds en sortant.
Il me faut une vingtaine de minutes pour quitter l'hôpital, non seulement parce qu'il est énorme, mais parce qu'il suffit qu'on me voit pour qu'on m'interpelle sur des choses sans fin. Chaque service a besoin de quelque chose, il y a toujours un nouveau problème et moi en tant que je chef je me dois de prendre chaque requête en considération. Et des fois aussi je croise certains patients dans le besoin et je suis obligé de faire marche arrière pour les aider. On me répète toujours qu'il y a assez de médecin dans cet hôpital pour le faire mais pour moi il n'y a jamais assez de médecin et je ne vois pas l'intérêt d'en être un si nous ne pouvons pas aider une personne dans le besoin.
Bref, aujourd'hui encore j'ai eu du mal à quitter définitivement l'hôpital mais Alhamdoulillah j'y suis parvenu avec seulement sept minutes de retard ; elle va me tuer c'est sûr. Je suis arrivé à destination une vingtaine de minutes plus tard et étant un habitué des lieux depuis mon plus jeune âge, je n'ai pas eu du mal à y accéder.
• Major! Me salue le militaire à l'entrée de l'hôpital.
• Repos officier. Lui répondis-je. Une fois garé, je descends saluer tous les officiers à l'entrée avec lesquels j'ai un peu papoté avant de partir.
• Tu grandis trop vite. Je me rappelle de quand tu venais ici nous embêter avec tes questions sans fin et aujourd'hui nous avons le même grade? Émit le major en me tenant fermement la main. J'étais passé à son bureau le saluer comme à chaque fois que je passe ici et qu'il est présent.