❤️Tome 2:4❤️

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Cher futur époux 2 : 4

Mariatou Sow

Vous aussi vous avez ces tantes qui débarquent sans jamais être invité et toujours au mauvais moment ? Ces tantes qui se prennent pour des envoyés de Dieu et qui ont toujours une chose à dire sur vous ? Qui vivent pour critiquer alors que leurs enfants ne sont pas mieux ?

Je suis sûre que oui et qu'est-ce qu'elles sont chiantes ! Si ce n'était pas le regard menaçant de ma mère je les aurais déjà remises à leur place. Déjà qui vient chez les gens un samedi matin à 8h ? Certaines personnes ont besoin d'une mise à jour quotidienne comme pour les téléphones.

· Ou bien Mariata ? M'interpelle l'une d'entre elles. Elle m'a vraiment appelé Mariata ? Putain il faut que je respire.

· Désolée tata moi c'est Mariatou, c'est papa qui m'a appelé comme ça. Je la corrige le plus poliment possible dans un poular limpide.

· Marie Yamal la wakh. Me réprimande ma mère alors que je sais qu'elle est plus agacée que moi.

· Toi Fatoumata tu ne devrais pas parler wolof à tes enfants, ils sont complètement déracinés. Tu as vu le pular que ma servit ta fille ? Attaque une autre.

Il faut que je me casse d'ici avant que cela ne dégénère. C'est quoi son problème à elle ? Pas étonnant qu'elle soit divorcée deux fois, personne ne peut supporter ça.

· Pourtant mes enfants parlent très bien le pular et je ne vois pas de différence entre les différents pulars du moment qu'on arrive à nous comprendre. Et aussi ils sont loin d'être déracinés, ils sont juste modernes et ici on parle toutes les langues tant qu'on arrive à nous comprendre. Marie va s'il te plait demander à ton frère d'aller à la boulangerie acheter du pain et toi va sortir les ingrédients pour le déjeuner. Scande ma mère.

Niaw ! C'est bien ma mère ça et je l'adore. Il fallait voir la tronche des chacals là ; je ne me suis pas faite prier du tout. Bon débarras et sans regret.

· Bachir maman dit d'aller chercher du pain à la boulangerie, tes tantes sont en bas. Criais-je en débarquant dans sa chambre comme une tornade.

· Putain Maria combien de fois je vais te demander de frapper à la porte avant d'entrer ? Et déjà pourquoi tu crie comme ça à 8h ? S'énerve-t-il à moitié endormi, trop moche ce mec.

· Désolée, je viens de m'échapper d'une embuscade et je tombe de sommeil.

· Cela ne justifie pas...

· Oh Bachir va chercher le pain et arrête de rouspéter comme tes tantes qui sont en bas.

· Elles sont là ? Me demande-t-il très bien réveillé.

· En chair et en os et Yayei Amy compte toujours te caser avec sa fille.

· Cause toujours. Et toi ? Haha papa a même été très gentil de te refiler Moustapha, le gars a la nationalité américaine et c'est un très grand intellectuel. Oncle Amadou voulait te marier à son fils là, celui qui nous parle toujours français ; bon si on peut le qualifier de français, quand on part en vacances en Guinée. Et tu te rappelles quand il avait dit que le gars a bien réussit dans la vie parce qu'il a même une moto pour faire taxi moto ? Wallah ça aurait été super qu'on te marie à lui. On allait voir si tu es si sophistiquée que ça. Rigole-t-il à gorge déployée. Moi-même je voulais rigoler mais hors de question que je lui donne l'occasion de me descendre de nouveau.

· Gnignigni ! Très drôle et mature de ta part. Allez bye et bonne chance avec tes tantines, tu sais bien que c'est toi qui vas les raccompagner.

· C'est vrai, merde !

Cher futur épouxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant