- La meilleure des vengeances c'est la réussite.
- Jamais vous ne me comprendrez. Jamais.
Poudlard est grand, très grand. Et les professeurs sont nombreux. Mais les connaissons-nous tous ?
Un petit coup de Retourneur de Temps, et nous voilà sept a...
J'avais tout juste eu le temps de me cacher. Totalement effondrée à genoux, je pris mon visage entre les mains pour pleurer toutes les larmes de mon corps. Je remarquai que son sang avait taché ma chemise. Je fixais cette tache rouge que je portais sur moi et qui lui appartenait. Elle était la seule chose qui me rattachait à lui maintenant. Ce qui m'emplit douloureuse de peine. Jamais je ne m'étais sentie aussi mal.
- SEVERUS ROGUE EST MORT, annonça fièrement une voix glaciale.
- NOOOOOON !!! hurlai-je en sentant mon cœur se décrocher dans ma poitrine.
J'apposai aussitôt mes mains sur ma bouche par réflexe en retenant mon souffle et mes larmes. Un souffle court m'avait échappé. Je me retournai silencieusement et vis avec horreur que Voldemort, le seigneur de la mort, se tenait à quelque mètre droit devant moi, une baguette à la main.
- AVADA KEDAVRA, m'écriai-je le visage déformé par de la haine en sortant de ma cachette et en pointant ma baguette magique directement sur lui, la rage au ventre.
Mais celui-ci avait aussitôt brandit sa baguette droit sur moi. Un éclair vert jaillit de nos deux baguettes. Une force surnaturelle puissante se répercutait dans toute l'immensité de l'espace désastreux.
Je m'affaiblissais de secondes en secondes...
Personne autour de moi n'avait trouvé le courage de me porter secours...
Ma vision se brouillait peu à peu. Tout commençait à tanguer autour de moi puis à tournoyer dans un nuage blanc vaporeux. J'avais beau lutter mais mes yeux se refermaient doucement, tandis que mes bras tremblaient et que mon corps se ramollissait douloureusement. Je me battais contre moi-même pour tenir ma baguette levée sur Voldemort pour enfin obtenir vengeance.
J'ai été la seule à l'avoir véritablement aimé : Severus Rogue, l'incompris, le méprisant, le méprisé, le mal-aimé. Mais pourquoi...
Je ne voulais pas le perdre. JAMAIS !
Tous mes sens se mélangeaient. Des souvenirs jaillissaient dans ma tête. Ma vie redéfilait tel un film dans mon esprit...
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