•47. Banalités•

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Livaï

Les jours se suivent et sont tous aussi chiants les uns que les autres. Finalement, je n'ai pas pu voir Eren ce week-end. Moi ayant eu de multiples imprévus lié aux récentes révélations de No Name et lui ayant profité de ce temps mort pour passer quelques jours avec ses amis chez ses parents.

Et le brun me manque. Il est convenu que j'aille avec lui chez ses parents vendredi prochain afin que nous y passions quelques jours.

Mais en attendant, je suis seul de chez seul.

La révélation de mon identité à provoqué de véritables fouilles archéologiques de mon passé. À tel point que j'ai dû mettre ma mère sous surveillance et prendre parole pour défendre quiconque d'aller l'importuner.

Quant à mon oncle Kenny. Un journaliste a eu la merveilleuse idée d'aller l'interpeller sur son lieu de travail. Le pauvre s'est vu expédié comme un malpropre à grand coups de "casse toi vautour", "va remuer ta merde ailleurs bouffon" et "trouve toi une vie plutôt que d'épier celle des autres connard".

Mon oncle, ce charmant poète.

Après une semaine à être collé ensemble 24/24, Hanji, Mike et moi nous sommes quittés ce samedi soir en nous promettant quelques chose: dimanche, aucun contact.

Repos.

Malheureusement pour moi, je suis donc en veille d'un dimanche long et lascif durant lequel je vais m'ennuyer seul.

Je ne peux même pas compter sur Eren, l'étudiant étant avec ses amis et sa famille, je compte le laisser en profiter.

J'ai alors un tilt.

Eren profite de sa famille ? Et pourquoi pas moi ?

Je saisis mon téléphone et contact illico ma mère.

- Allo mon ange, il est onze heures passé, un problème ? me demande-t-elle directement d'une voix douce.

Je grimace, j'aurais peut-être du regarder l'heure avant d'appeler ma mère. Oups.

- Euhm... Non non.

- Alors que me vaut cet appel tardif ma petite star ?

- Eh ben... Je me demandais si tu voulais bien venir à la maison demain ? Ça fait longtemps qu'on a pas passé une journée ensemble.

- Volontiers mon chéri, je suis contente que tu me le propose.

- Demain deux heures, je passe te chercher ?

- Je viendrais seule comme une grande ne t'inquiète pas, elle glousse. À demain alors.

- À demain maman, bonne nuit.

Je raccroche et m'enfonce un peu plus dans le canapé, ayant désormais hâte d'être demain.

~ ~ ~

Le lendemain, ma mère arrive à deux heures pile et gare paisiblement sa petite Peugeot blanche dans mon allée. Étant levé depuis plusieurs heures pour faire le ménage, j'accours vite en dans sa direction.

 No Name [SnK:EreRiren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant