•7. Le sport ça déchire•

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Livaï

Le lendemain, j'eus encore droit à la compagnie d'Hanji et de Mike. Et ne supportant pas cette première je me suis de nouveau éclipsé à la salle de sport, mais ce en étant distrait par mes pensées.

Et je me suis prit un altère sur le pied.

Non je ne l'ai pas lâché à cause de son poids. Je l'ai juste mal préparé.

J'explique. Les disques de fontes sont tenus sur la barre par des pinces qui se placent à des emplacements bien précis sur cette dernière. Et moi comme un con, je les ai mal mises ces putain de pinces.

J'ai donc passé deux superbes heures aux urgences qui ne sont pas si urgentes que ça. À savoir que je déteste les hopitaux.

Je glande donc ainsi dans la salle d'attente des résultats depuis une bonne heure quand enfin le docteur daigne m'accorder de son temps.

- Bonne nouvelle: vous n'avez rien de cassé.

- Super, donc je glande ici au total depuis 4h pour strictement rien ?

- Ne soyez pas si pessimiste Monsieur. Il me faut vos nom et prénom.

- Tch. Livaï Ackerman.

- Je vous fais une ordonnance pour des anti-douleurs et une crème à appliquer sur votre peau au niveau de la blessure tout les soirs.

- Ouais.

Il me tends un papier que je prends du bout des doigts avant de partir sans cérémonie et le plus vite que je le peu tout en m'appuyant sur les béquilles qu'une infirmière m'a fourni. Ou plutôt m'a vendu. Bref.

Je prends mon téléphone et envoie un message à Erwin.

"Devant l'hopital Sina, dans 10min."

Il ne réponds pas, il n'a pas à le faire. Je me mets donc assis sur un banc à quelques mètres de l'entrée de l'hôpital et sort ma cigarette électronique du fond de ma poche.

À quoi j'avais pensé pour ne pas faire gaffe à ces foutues pinces ?

Simple. Au gamin. Je sais même pas pourquoi, mais c'est à lui que je pensais. Je me demandais ce qu'il faisait.

Qu'est-ce que j'en ai à foutre au fond ? Strictement rien. Je crois.

Je réfléchis à ceci tout en vapotant jusqu'à ce qu'Erwin arrive et se gare devant moi.

- Vous allez bien Livaï ?

Étant mon chauffeur depuis mes débuts, Erwin connaissait mon identité, mais malgré le fait que je ne l'apprécie pas particulièrement je sais qu'il est une personne de confiance. Et de toute façon il à signé une clause de confidentialité.

- Super Erwin, je vais à l'hôpital pour le plaisir, pour me moquer des gens malades, dis-je sarcastiquement en montant dans la voiture.

- Vous n'êtes pas obligé d'être si désagréable.

- Bien sûr que si. Ramène-moi chez moi.

Quant à savoir pourquoi lui me vouvoie ? Simple: il a très mal supporté quand le j'ai recalé après avoir couché avec lui.

Il soupire donc et passe une vitesse. Installé confortablement à l'arrière de sa Mercedes de fonction, je m'étale de tout mon long sur la banquette. Sans m'attacher et en vapotant toujours, mes pensées me ramenant encore sur le fameux Eren Jäger.

Je prends donc mon téléphone et vais sur le Facebook du gamin, je ne sais toujours pas pourquoi.

Publication d'Eren Yeager

 No Name [SnK:EreRiren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant