•66. Entretien•

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Eren

- Allez morveux dépêche toi. Tu va être en retard.

Je peste une nouvelle fois en ignorant mon copain, me concentrant pleinement sur ma tache. Mais rien a faire: je suis incapable de faire un nœud de cravate.

- Bon sang mais tu fout quoi ? Tu pourrais au moins me répondre ! peste Livaï en entrant dans notre chambre.

- J'y arrive pas ! je craque. Je fait n'importe quoi je suis pas foutu de faire mon putain de nœud de cravate de merde bordel fait chier !

- Aïe, mon vocabulaire déteint sur toi on dirais, il grimace.

- Hilarant ! Aide moi plutôt que de te payer ma tronche, je boude.

- Approche, mon gros boulet.

Je soupire et obéir, m'approchant assez près de lui pour qu'il puisse rester appuyer contre le mur pour tenir debout. De ses mains habiles, il saisit le maudit morceau de tissus et le noue avec une habitude nonchalante presque insultante.

- Voila, c'est pas la mort.

- Ouais mais je suis pas foutu de le faire seul quand même.

- C'est qu'une cravate, on s'en balance.

- On dit qu'une cravate bien nouée est le premier pas sérieux dans la vie, j'annonce en citant Oscar Wilde.

- On dit aussi que c'est le passeport des cons, il réplique en me citant Jacques Dutronc.

Je soupire, amusé de la légendaire délicatesse de mon copain.

- Allez va mettre tes chaussures mon grand boulet, je t'attends dans la voiture.

J'opine et me saisi des fameuse chaussures encore neuve dans leurs boite, assortie à mon costume, tandis que Livaï sors de la pièce à sa vitesse.

Imbécile heureux qu'il est, ce dernier a lourdement insister pour récupérer sa fameuse sa voiture et me conduire lui même jusqu'à son entretient.

Le chanteur n'ayant pas touché sa précieuse Porsche depuis plusieurs mois (qui lui furent interminables dit-il), il est donc pressé comme un enfant d'enfin faire rugir son moteur. Je ne suis pourtant pas très d'accord sue le fait qu'il reprenne le volant si tôt, alors qu'il marche toujours en béquilles. Mais impossible de raisonner cette tête de mule, j'ai donc capitulé.

Enfin prêt, je me redresse et me dévisage dans mon miroirs. Me faisant réflexion que ce costume gris me donne l'air d'un adulte sérieux, chose que je ne suis absolument pas.

Avec cet air strict, les ressemblances physiques que je partage avec mon frère et mon père mon saute au yeux. Moi qui suis le petit rigolo de la bande, me voilà les traits sévères et le regard étrangement réfléchit.

Je suis arraché à mon observation par le bruit du claxon de la Taycan de mon chanteur. Je soupire et me saisi de ma sacoche avant de le rejoindre, sans oublier de fermer la porte à clé.

- Bordel t'en a encore mit du temps, ronchonne ce dernier. Tu foutais quoi encore ?

- Rien de special. Tu trouve pas que je ressemble à mon père comme ça ?

 No Name [SnK:EreRiren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant