60. ron et parkinson

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Ron et Hermione, ces deux amis de toujours (pour le meilleur et pour le pire), marchait côte à côte dans un long couloir de Poudlard parmi des dizaines d'étudiants. 

— Dis, Ron, tu y vas à la soirée de Zabini et Boot, toi ? questionna Hermione. C'était une question qu'elle posait à beaucoup trop de gens depuis ces quelques derniers jours. 

Ron regarda aux alentours, et, jugeant qu'il y avait trop d'élèves, pris la brune par l'avant-bras et l'emmena dans un couloir moins habité. 

— Je n'avais pas prévu d'y aller, mais il s'avère que cette fête est une des seules occasions que j'aurais d'être avec Pansy sans avoir à ma cacher. C'est très rare, voir impossible pour nous. On est... Enfin, tu sais, elle est d'un côté et moi d'un autre, même si nous sommes tous les deux des sang purs...

Hermione eu une mine contrite et hocha doucement la tête, posant une main réconfortante sur l'épaule du Weasley. Elle comprenait exactement ce qu'il voulait dire (car elle vivait la même chose, peut-être d'une façon encore plus complexe).

— Je comprends.

— Et toi ? 

— Oui ! Mais c'est totalement fou dans ma tête. 

— Pourquoi ça ?

Elle se mordit la lèvre et songea un instant à si elle avait le droit de sortir un "j'y vais pour voir Malefoy", mais se ravisa.

— Enfin, Ron, tu te rends compte qu'on est les préfets en chefs de cette école ? ricana t'elle. Ils rirent ensemble à voix basses en ignorant les regards de reproches d'un groupe d'élèves près d'eux.

— Tu sais Hermione, dans quelques mois, tout risque de s'écrouler et plus rien n'aura alors d'importance. Tu oublieras très vite que tu étais préfète de Poudlard, car tu devras choisir entre la vie et la mort, tout le temps. 

— Ne dit pas n'importe quoi...

— J'suis sérieux, le coupa t'elle. Je sais que tu ne veux pas y croire, car moi même j'y ai pris du temps. Mais c'est ce qui nous attend, qu'on le veuille ou non. 

Hermione frotta ses yeux inconsciemment et renifla faiblement. Non, elle n'allait pas pleurer. 

— Cette soirée, cette fête un peu stupide, c'est plutôt un alibi pour cette jeunesse meurtrie. 

—  Ron, tu sais que tu peux dire des trucs sacrément logiques et intelligents quand tu t'y mets ? plaisanta tristement la brune. Il étira un sourire amusé et posa ses deux mains sur les épaules d'Hermione.

— Enfin bref, Hermione, je veux que tu me promettes une seule chose et que tu t'en souviennes très fort, surtout le soir de la fête. 

— Quoi donc ? 

— J'veux que tu retiennes qu'on a qu'une vie.  

Quêtes de CœursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant