79. amour toxique

361 26 67
                                    

— C'est quoi ton putain de problème Malefoy, s'exclama Hermione en arrivant t'elle une furie devant lui qui, comme d'habitude, l'attendait devant la Salle sur Demande .

Il fronça les sourcils alors qu'elle croisait ses bras contre sa poitrine, l'air plein de reproches et le souffle court.

— De quoi tu parles ?

— Ne fait pas l'innocent ! Tout le monde ne parle que de toi et cette Astoria Greengrass.

Malefoy eu un sourire espiègle.

— Tu es jalouse ?

— Non, je suis en colère ! s'écria t'elle. D'un mouvement, il la fit taire en l'attrapant par le bras et posant sa main sur sa bouche. Il les dirigea vers le mur en pierres grises et fit apparaître la Salle sur Demande alors que des pas se rapprochaient du couloir.

— Tu es stupide ou ça ce passe comment ? Ça ne va pas de crier dans Poudlard à vingt-trois heure trente ? s'énervait le blond lorsque la porte disparu à nouveau. Tout ça pour une rumeur qui s'avère être fausse.

— Tu crois que je vais avaler tes bobards ? cracha t'elle.

Il la regarda droit dans les yeux, impassible, ce qui ne manqua pas de la déstabiliser.

— Je n'arrive pas à croire que tu préfères croire je ne sais qu'elle rumeur stupide plutôt que moi.

— Je ne sais même pas si je peux te faire confiance, continua t'elle, guidée par sa colère qu'elle avait tenté de maîtriser toute la journée de cours. Je te rappelle que tu as ouvertement souhaité ma mort juste après celle de mes propres parents et que tu as manqué d'empoisonner un de mes meilleurs amis, souligna t'elle.

Il passa sa main dans ses cheveux.

— Eh bien, vas retrouver Weasley, si tu ne peux pas me faire confiance.

Elle leva les yeux au ciel.

— Si je le fais, tu vas aller voir Greengrass.

— Je ne vais pas me gêner !

Hermione soupira longuement.

— Malefoy...

— Granger, c'est toi qui va m'écouter maintenant. Je t'aime toi et j'en ai rien à branler des quinzaines de Greengrass qui inventent des rumeurs stupides comme celle-là.

Mais Hermione n'en avait pas finit, et elle était tellement relevée qu'elle avait à peine écouté ce qu'il venait de lui dire.

— On ne peut pas te faire confiance Malefoy. Tu es la personne la plus complexe que j'ai jamais rencontrée, et j'en ai marre de toujours devoir essayer de lire entre les lignes. Tu es imbuvable, nan mais, sérieusement, comment tes propres parents font pour te supporter ? Sérieux, je...

Mais elle ne termina pas son monologue, car il venait de l'attraper et de la projeter au sol. Elle eu une exclamation de douleur, puis son sang ne fit qu'un tour quand il la ramassa et la plaqua au mur, la surplombant totalement. Hermione sentait ses mains devenir moites alors que le familier sourire fou se dessinait sur les lèvres de Malefoy.

— Quand je te parles, tu m'écoutes, déclara t'il d'une voix doucereuse.

Hermione se mordit la lèvre et se crispa en sentant les larmes lui piquer les yeux. Son cardio s'accélérait à vitesse grand V.

— Malefoy, tu me fais peur... murmura t'elle.

En guise de réponse, il éclata d'un rire froid et sec, dénué d'humour, un rire qui se prolongea quelques secondes, glaçant le sang de la Gryffondor.

— Si je te fais peur, pourquoi restes tu avec moi ? questionna t'il en tournant son regard vers le siens.

Hermione sentit une première larme couler le long de son nez.

— Parce que je t'aime.

Encore une fois, ce sourire effrayant était plaqué sur ses lèvres. Hermione détestait ce sourire.

— Tu es une imbécile de m'aimer, répliqua t'il, cependant, elle remarqua qu'il commençait à relâcher sa prise.

— Je t'aime et rien au monde ne changera ça Malefoy.

Dans un état second, il la plaqua à nouveau au mur, la main contre sa gorge, mais sans la serrer. Elle avait le souffle court et ses boucles brunes glissaient sur ses doigts dans un mouvement sensuel. Il plongea son regard dans le sien, et, lentement, déplaça sa main et sa rage derrière sa nuque, transformant ce geste en pur passion. Dans un élan d'envies réprimées et de désir amoureux, il posa ses lèvres contre les siennes, pulpeuses et rosées, brillants dans les reflets lunaires des fenêtres. Fiévreuse, elle passa ses bras derrière sa tête et s'agrippa à son cou, une main frôlant ses cheveux blond alors qu'il plaçait inconsciemment ses grandes mains sur les hanches rondes de la brune. Leur souffles courts, ils vibraient d'une chaleur quasi étouffante.

Leurs parfums se mélangeaient au rythme des morsures qu'ils infligeaient à leurs lèvres. Elle sentit la chaleur dans le bas de son ventre monter rapidement jusqu'à sa poitrine qui frissonna lorsqu'il glissait une main sous son t-shirt, glaçant la peau brûlante de son ventre. Comme une douce torture, il remontait ses doigts jusqu'à la dentelle timide de son soutien-gorge, frôlant de son pouce la peau de sa poitrine. Entre deux baisers affolés, elle lâcha un soupire, se mordant l'intérieur des joues, les pommettes pourpres.

Sous cette douce nuit de mai qu'ils vivaient intensément dans chaque sens du terme, ils étaient spirituellement bien loin des ennuis qui se rapprochaient avec le temps, seconde par seconde.

Quêtes de CœursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant