Deep End - Birdy
J'ai tellement écrit à propos de toi,
Qu'à présent,
Tu ne sembles vivre que dans mes vers
Et c'est fou,
Comme lorsque je t'écris,
J'éprouve comme jamais le besoin de respirer
De vibrer d'un truc,
Peu importe lequel.
J'ai peur de disparaître,
Ne rien laisser de ce que j'ai pu être à la surface de ce monde,
J'ai peur de ne plus être
Pour toi, surtout, je crois
Parce que toi, je ne crains pas de le dire,
C'est un peu moi, au fond
Je crois que tu es la raison pour laquelle,
Ma plume vrille tant,
À chaque fois
Et le monde s'échappe soudainement de mes doigts,
Alors que je t'imagine là,
Debout, au centre de cette pièce,
Chancelant,
Et la réalité s'estompe,
De ne pouvoir être retenue plus longtemps
Par nos expressions muettes, et nos mains désespérément vides,
Tiens, je dis souvent que mes mains sont petites,
Mais les tiennes n'étaient pas grandes non plus
Je les ai trop tenues, pour pouvoir ne pas m'en souvenir,
Nos doigts s'entrelaçaient,
Dans la maladresse la plus évidente
Et tu savais,
Comme j'aimais parler de rien et de tout,
Parce que j'aimais bien le son que ça produisait,
Que de me penser amoureuse
Mais aussi parce que je craignais les silences,
De ceux qui me rappelaient l'inévitable,
Ou ce que je pensais inévitable,
L'était-ce vraiment, finalement ?
![](https://img.wattpad.com/cover/240877421-288-k505934.jpg)
VOUS LISEZ
L'ivresse des Lucioles
PoetryParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...