Bedshaped - Keane
Qui sait à qui ce poème sera dédié
Mes mots ne cessent de tournoyer,
Ce soir
Et la pire erreur,
L'inconcevable,
Serait bien, de les en empêcher.
Peut-être à personne
Ou bien à toi, encore,
Et puis, à d'autres aussi
À ceux qui m'inspirent, mais ne savent même pas à quel point
Et colorent naïvement,
Le sens de vivre.
Peut-être bien, que j'écrirai finalement ce soir,
Comme je l'ai toujours fait,
Pour le monde entier
Et que ça suffira bien,
Qu'on l'ignorera, merveilleusement,
Mais, ça m'aura fait sourire,
Ça m'aura, indéniablement fait vivre
D'imiter le ciel,
Une fois de plus.
Mes songes s'amusent, tout bas,
Mes rêves, ricanent
Du soleil,
Que j'imagine brûler dans tes yeux
Du désir, de tout réapprendre,
De toi,
De moi,
Des autres,
De vivre
Aussi raisonnablement,
Que de fuir vers nulle part, au clair de lune
Parce que tout brillait fort
Et, je me demande si tout brillait si fort,
Il y a un an
Si on aurait pu fuir, bien plus qu'on ne l'a fait
Si on aurait pu aimer, bien plus qu'on s'en pensait capable
Si on aurait pu voler, planer,
Loin, si loin,
Pour revenir, comme deux imbéciles heureux,
Précisément, au même endroit.
Si on aurait pu se saisir de la vie, sans la craindre
Elle, la foule assourdissante, l'aurore qui se dessine,
Et brouille les rêves de la veille,
Les expressions ivres,
Les yeux fous
Les gestes,
Profondément irraisonnés
La lueur indescriptible, qui s'invite partout,
Même en ce qu'on pensait trop laid,
Bien trop fade
Pour danser, si virtuose,
VOUS LISEZ
L'ivresse des Lucioles
PoesíaParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...