Habibi - Tamino
(Il me semblait presque impossible, d'oser écrire sur cette musique, tant elle est divine.)
Mon amour,
Bientôt, je rencontrerai à nouveau tes yeux
Et je serai, une nouvelle fois,
Déchirée
Anéantie
Par toute l'insignifiance qu'ils renferment,
Et qui n'a jamais cessé,
De déteindre sur le ciel
En une traînée lancinante,
Sur ma peau
D'un truc qui n'avait lieu d'être,
Que parce qu'il brûlait,
Inconsciemment
De tout ce que le monde,
Avait toujours, honteusement imploré.
Mon amour,
Je n'ai plus de peine,
À t'appeler de la sorte
Lorsque la chaleur, de tout ce qui a refusé de me laisser
Sature le moindre des battements de mon cœur,
Donne le vertige aux étoiles,
Qui s'étaient pourtant toujours senties si bien, là-haut
Et là Lune, avait brusquement peur d'aller trop vite
De ne plus jamais retrouver de repère,
Tant elle n'avait jamais pris conscience,
De l'obsédant, du moindre de ses mouvements
Et tout son besoin,
Sa fièvre,
Son ivresse, inexorable,
De tournoyer.
Et j'ai mal
D'écrire, toute l'incompréhension,
Tout l'impossible, de te regarder,
Et m'imiscer,
Le moins du monde,
Dans ces yeux, fulgurants de noir,
Lorsque la musique s'accélère,
Et la voix s'accentue
Le rythme se perd,
Le ciel
N'est plus.
Dis, de là où tu te tiens,
Ce soir
L'entends-tu, l'amour ?
Est-ce que tu m'entends, le hurler,
Là où tout est si sourd,
Que la moindre lamentation,
En devient indiscernable.
Dis, si tu l'entends,
Est-ce que tu pourrais me dire,
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L'ivresse des Lucioles
PoetryParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...