The Wisp Sings - Winter Aid
Et tu étais là,
Le regard fuyant,
Comme tu n'admettras jamais qu'il puisse fuir
Le sourire flottant,
Comme tu n'oseras jamais croire qu'il puisse flotter
Le cœur battant,
Ou je l'espère
Un pauvre instant,
À travers la nuit qui vacille
Saccage tout ce en quoi je pensais pouvoir croire
Un pauvre instant,
Comme ce qu'on a vécu
C'était pas grand chose, c'est vrai,
Mais je suis encore hantée
Par cette onde fragile, vibrante,
Fracassante de vie,
Qui émanait de ton petit appartement
Je m'endors encore,
Sur le souvenir trouble de tes gestes
De la tendresse
La virtuosité en laquelle on ne croyait plus
L'absence de honte,
D'être la personne que je suis
Que je n'ai jamais cessé d'être, contre toi
Lorsque tes bras me serraient fort
Si fort,
Que j'ai pensé avoir de l'importance
Et ta voix me murmurait,
Que j'étais belle
Et j'ai pensé l'être,
Profondément,
Pour la première fois
Tes lèvres sur les miennes,
Bercés par le fond sonore de la série qu'on avait lancée
Et j'osais laisser dériver mes pensées,
Vers l'amour
Sans trop pouvoir l'avouer,
Ni à toi, ni à moi
C'était encore plus ravissant, en silence
De sentir voguer l'impression lancinante,
Que tout ça pourrait compter
Pour de bon
Un jour, et bien d'autres
Et toute la vie, qui sait,
Parce que rien ne me quitte jamais vraiment,
Je n'y peux rien
Et j'aurais aimé,
Tous ces jours où tu m'avais vue
À la pré-rentrée, répondre à ton regard,
Prendre ta main,
Et t'emmener loin
Du bruit environnant, de cette réunion inutile
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L'ivresse des Lucioles
ŞiirParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...