The Blackest Day - Lana Del Rey
Je ne veux plus sourire
L'histoire d'un soir,
Penser que le monde s'évanouit
Pour imploser à nouveau
Dans les maigres recoins de mon cœur,
Qui m'animent encore.
Quel bonheur de me trouver là,
Inévitablement seule,
À ce concert de rue
J'avais entendu la musique au loin, depuis le quai d'en face
Puis je me suis rappelée,
Toutes mes belles envies, mes coups
De force, de rage, de folie
De joie larmoyante
Je me suis dit que j'avais peut-être pas l'air si conne
Que je pourrais chanter, moi aussi,
Un soir, sous les ponts,
Et le son bourdonnant du métro
Entourée de la petite euphorie éphémère,
Qui s'y était attroupée
J'ai pensé,
Que j'aurais aimé que quelqu'un soit là
Tout bas,
Pour que ça ne fasse pas trop mal.
J'ai pensé à refaire le monde
Mais je me suis demandée bêtement,
Tandis que les rires résonnaient juste à côté,
Si ça valait encore le coup.
J'ai repensé à ce petit gâteau,
Pâtisserie légèrement hors de prix
Achetée dans l'après-midi,
Et qui m'a rappelé, pourquoi j'avais tant aimé en faire
Un an auparavant,
Lorsque la plupart des choses,
Ne tournaient encore qu'autour de ça.
Il était bon,
Il était vraiment bon
Mais je l'ai dévoré, sans la moindre attention
Fourré la moindre miette dans ma bouche,
Très vite, sans le vouloir
J'ai dévoré mes émotions,
De sucre, framboises, et saveurs florales assemblées
Et j'en aurais pleuré,
De ne plus savoir à ce point comment me faire plaisir.
Je me suis simplement relevée,
Dirigée vers les pavés ternes,
Telle une automate, ayant failli à sa mission
Mais force était de constater,
Que les automates, eux, n'échouent pas.
J'aimerais savoir, ce qu'il aurait fallu que je fasse
Tandis que la trompette, et l'harmonica
Entrent en scène, sous les projecteurs
Défiant la tombée de la nuit
Sur les nuages gris.
Je me demande,
Ce que les gens auraient pu faire, à ma place
À quel point ça aurait pu fonctionner
Et j'aurais dansé, à n'en plus pouvoir,
Sous les néons bleu électrique
Partageant avec un être familier,
Du coin du regard,
Un rêve.
Ce solo de guitare électrique,
M'aurait presque donné envie
De vivre pour l'éternité
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L'ivresse des Lucioles
PoesíaParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...