March - Orion Carloto
"Hey, dis, tu as fini par trouver des personnes qui me ressemblent, à présent ?
Dans n'importe quel sens du terme"
Ta voix s'estompe, peu à peu,
Le long de ces quelques mots, que tu n'as jamais prononcés
Simplement écrits,
Parce que j'avais l'air, triste et seule,
Et je disais, ne pas vouloir disparaître
Je le disais, comme si c'était déjà le cas
Comme si ça se ressentais,
Dans ton air
Détaché
Et le souffle de ton existence,
Resté, si familier.
Et tu dis, vouloir vivre
Terminer ces études qui avaient fini,
Par t'étouffer
Parce que tu fais partie de ceux,
Qu'un rien, pourtant si essentiel,
Emprisonne
Et éreinte, violemment.
Mais, je me souviens,
De l'allure, de tes sourires incertains
L'esquisse de chaque geste,
Passionné
Maladroit
Éteint.
Et je crois, qu'aujourd'hui, tu t'es mis
À brûler
D'un truc que les autres, ne peuvent pas voir,
Que la vie elle-même, tend à ignorer
Parce que
Tu te rapproche,
Te rapproche,
Et te rapproche encore
De tous ses précieux secrets
De tout ce qui se consume,
Et flamboie,
Irrationnel
Tout sauf éternel
Dans tes yeux.
Puis,
Tu ignores bien, que je m'apprête à débarquer,
Prendre mon envol
Dans quelques mois à peine,
Dans cette ville,
Ses ruelles, qu'on pourrait presque voir sourire,
Lorsqu'on en foule les pavés
Ses lumières, foutrement incroyables,
Et son ciel,
Si bleu.
Que dirais-tu,
Que diras-tu,
Lorsque tu me reverras ?
Je suis si seule,
Avec toutes mes questions
Ma liberté, en effervescence
Je ne sais plus où me mettre,
Pourtant,
Je n'ai jamais pris, beaucoup de place.
Mais, tu dis,
Que je semble plus heureuse, à présent,
Que j'ai viré
Et, j'aimerais le croire,
J'aimerais, respirer plus facilement
Je ne sais plus,
Je ne sais même plus, tu sais,
Ce qui m'en empêche
Je me sens faible, parfois,
Éreintée
Humiliée
Enfin, libérée.
Reste
Reste,
Le temps, que tu resteras,
Rappelle-toi, de moi
Et pas seulement de ce que j'ai l'air,
D'être devenue, aujourd'hui.
Ce que je suis,
Tu le verras
Et ne tente pas, de le deviner,
Ne me dis pas, en être certain
Ce serait trop triste
Ce serait trop simple
Ce serait,
Bien trop faux.
Et,
On a commencé à brûler,
Toi et moi
Ça fait du bien, je crois,
Il fallait, que la vie, vienne parler
Enraciner, profondément,
Tout ce qui,
N'avait jamais vraiment
Pu exister.
Moi, je chanterai,
Sur les toits, où je voulais qu'on danse
Tout au long des voyages,
Et, de la ligne d'horizon
Dont on avait tant rêvé,
"Don't ever forget,
People like you, always start to burn,
In the end."
Je ne suis même plus sûre,
D'avoir envie d'en retrouver
Car, comment voudrais-tu,
Que je parvienne à aimer, une personne qui te ressemble
Si je n'ai jamais su
T'aimer toi ?
"When you burn,
You're burning down"
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L'ivresse des Lucioles
PoetryParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...