Fortune - Hazy
Lucie,
Si tu savais,
Comme tu esquisses gracieusement,
La splendeur d'un monde
À l'orée de mes larmes,
Quand, dans tes mots,
Et tes émotions perçant le papier,
Je puise un peu d'inateignable.
Je me sens déambuler,
Insouciante funambule
Dans les limbes évanescentes,
De forêts pailletées d'existence
À la tombée de la nuit, quand tout afflue,
En murmures étouffés
Lors de ces instants,
Où ça se brise,
De ne pouvoir crier assez fort
L'émerveillement,
Le désespoir le plus déchirant
Ce désir de vie,
Tragiquement inébranlable
Tous s'exalent,
Se questionnent, frétillent ardemment
Bruissent et s'affolent,
En chutes assourdissantes
La détonation assomme,
Elle tombe,
Inévitable,
Mais je crois qu'elle s'envole,
Et que ça hurle de ressentir
Tout à coup.
Ça ferait presque peur,
Si nos cœurs ne brûlaient pas de vaciller,
Tu ne crois pas ?
Mais je crois qu'on sombre,
Dans les volutes glacés,
De ce qui échappe même,
À nos regards les plus éperdus
Dans les profondeurs émeraudes,
Où l'on s'adonne à puiser,
Ce que l'on appellerait,
L'essentiel
Iridescence imparfaite,
Que tes doigts émus,
Se passionnent à tisser,
Le soir venu
Ta poésie me le chuchote
En nuées de silence,
Ondines et assourdissantes.
Je crois que j'y retrouve,
Les lucioles,
Elles sont toujours aussi ivres, tu sais,
Elles ne changeront jamais
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L'ivresse des Lucioles
PoetryParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...