Here We Are Again

35 4 2
                                    

Bad Blood - Sleeping At Last







Le parfum de mon premier amour,

Dans mon cou

Le ciel se tiraillait,

Avide de lumière, à travers les nuages

Ça perçait,

Comme ça ne perce jamais

Le monde se couchait, dans notre dos

Et je ne veux pas qu'il se couche,

Je ne veux pas

La vulnérabilité, oubliée,

Sous ce soleil de fin d'août

Le silence,

L'ardeur, du monde extérieur

Le temps, qui file

Les silhouettes

Qui passent

Et ne laissent qu'un trait d'horizon,

Palpitant dans le lointain

Étouffant,

À travers la brise.




J'ai peur,

Je t'ai dit que non

Mais j'ai peur,

Des visages, qui se sourient

Des cœurs qui se parlent,

En effervescence

Cap pointant vers un monde meilleur.

J'ai peur,

De l'hiver, et ce qu'il sème,

Au plus profond de mes rêves

Lorsque le mois s'achève

Le vent tourne,

Le jour se défile

Et tu disparaîs.




J'ai peur, de savoir

Que tout ça,

Cette vie

Ça pourrait bien fonctionner.




Je t'ai fait lire ce poème,

De ce recueil que j'aime tant

Je ne te l'ai pas fait lire par hasard

Et dehors,

L'air se chargeait de grâce,

Et embaumait en silence

Les larmes,

Que nous n'avons jamais versées.




Et, je crois que rien d'autre,

Que des feux d'artifices,

N'auraient mieux illustré, à l'instant,

Dans la fin du jour

Et les étincelles,

Que l'hiver envoyait se perdre dans les cieux,

Tes paroles d'espoir.




Et, la mort dans l'âme,

La beauté résonne

Dans d'inconnus, et incomplets,

Recoins de mon cœur

Qui me murmurent,

Que tout était indéniablement, fait pour exister

Mais peut-être,

Pas pour moi.





















L'ivresse des LuciolesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant