I Wouldn't Understand

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Attic Tragedy - Orion Carloto
Music by Alan Balandra







"Tu avais les pupilles d'une personne amoureuse."




On ne t'a jamais dit,

Que t'avais en toi

Tout l'absolu d'un ciel, auquel on ne voudrait croire

Par crainte que le bleu nous dévore,

Que les nuages ne soient que des leurres

Un millier de mensonges cruels,

Que nos yeux traversent,

Avec toute la langueur,

Que l'angoisse leur impose

Pour ne jamais cesser de croire,

Que le beau temps reviendra.




Le bleu,

Il n'aurait fait qu'une seule bouchée de toi

Parce qu'il savait,

Que t'avais l'âme errante d'un poète

Le regard pétri d'irréel,

De lueurs changeantes,

Profondément absentes

Parce que tu préférais croire,

Au délicieux mirage, que tu sentais courir sous ta peau

Irrémédiable,

Délicat frisson

Dont tu connaissais si bien,

Tout l'indéniable, des illusions.




Et puis,

C'est bête de le dire comme ça

Mais t'avais la peau,

D'une douceur invraisemblable

Comme si, il restait là,

Toute la pureté de l'innocence

Cachée entre les tissus,

Que je découvrais,

Incrédule

Tant leur apparence laiteuse,

Me rappelait celle des lucioles.




Et, il flotte encore aujourd'hui dans l'air,

Quelque chose qui me crie

Que ça n'a jamais rimé à rien,

Que de penser t'aimer

Que d'essayer de te le dire,

De t'expliquer,

Ce qui ne m'a jamais été dit,

Que par l'hallucination ayant émané

De quelques nuages.




J'ai peut-être décidé, finalement,

De devenir moi-même,

Une illusion

Rien que pour vivre, tout l'irréel

Qui n'avait jamais cessé de me démanger,

M'appeler,

M'enivrer

M'envahir

Jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien,

De ce qui n'avait jamais été

Ce qui n'avait jamais pu être.




Faute d'avoir été assez naïve,

Pour un jour,

Croire en ce qu'on disait réel.




J'avais trouvé dans tes bras,

Toute l'amertume

La violence de la quiétude,

Des nuits silencieuses

Où, dansent éperdument les corps,

Rongés par la solitude

Et l'atmosphère sourde,

Atrocement envoûtante,

Qui émerge

Timidement de l'obscurité.




Il m'arrive de penser,

Lorsque je sombre,

À la surface, de ce que nous avons vécu

À cette aisance, que tu avais,

À rêver

De nous

Sans jamais croire,

Que cela puisse ne jamais exister.




Car, après tout,

À quoi cela rimait-il

De me regarder,

Les larmes aux yeux,

En pensant m'avoir perdue.


















L'ivresse des LuciolesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant