Come, Gentle Night - Abel Korzeniowski
Les gens comme toi,
N'existent pas
C'était écrit quelque part,
Avant même que tu ne le fasses
C'était incontestable,
Doucement renversant
Et je crois que même les étoiles s'en sont retrouvées stupéfiées
Parce que tu en as écrit l'éclat,
Et l'invraisemblable néant
Tu t'es noyée,
À en clamer la splendeur
Dans un silence désespéré
Qui a fait poindre dans ton ciel,
La mystérieuse évanescence, de leur absence.
Je me demande bien si quelque chose a su un jour,
Être blanc en moi
Je crois que je saisis la lumière,
Mais je ne la suis pas
Jamais je ne la ressens s'installer en moi
La comète trace son reflet brumeux au creux de mes iris,
Et je sais que tu la verras passer aussi
J'ignore bien,
La façon exacte dont elle te transpercera
J'ignore bien la courbe précise de ton sourire
Et la trajectoire qu'empruntent tes larmes
Je n'ai de certitude,
Que le ciel qui nous lie
D'une façon qui défie l'éternité,
Le tangible
Et l'insaisissable
J'y vois le paradoxe le plus incroyable,
Qu'il m'ait été donné de connaître
J'y décèle tout ce dont je ne sais rien
L'esquisse de ton visage
Et l'imaginaire
S'entrechoquent
Dans cet éclat trouble, cette lueur brusque,
Que seuls les astres connaissent
Et si je ne sais pas de quel monde tu es,
Je ne doute pas que tu sois du ciel
Tu es des astres,
De la lumière
Et de tout ce qui pourra un jour, s'y opposer
Tu es de ce qui collapse,
Inlassablement
Et que personne ne pourrait décrire à la perfection
Parce si les gens comme toi
N'existent pas
C'est que tu recèles un peu d'indicible,
D'énigmes par milliers,
Qui indiffèrent le néant
Et attisent la curiosité de l'univers.
De tes terreurs jaillissent un murmure de lumière
Du vide que tu écris, une ode à l'espoir
Et de l'espoir,
La certitude
Le fascinant d'un voyage
Les ruines du ciel et nos yeux grands ouverts
Penchée vers la voûte qui porte mon nom,
Je me sens vivre
Je me sens soudainement,
Prodigieusement vivre
Et je brûle de penser,
Que toi aussi.
VOUS LISEZ
L'ivresse des Lucioles
Thơ caParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...