Lili - Aaron
Petite sœur,
C'est con, je sais,
Mais je voudrais, que jamais tu ne lises ce poème
Parce qu'il est dur,
Je le sais, avant même de l'avoir écrit
Je le sais,
Parce que ça me déchire déjà
Ce poème, il sera dur
Et toi, tu es fragile,
Même si tu hais, de tout ton être,
Ceux qui le disent.
Rose,
Dis-moi, si ce prénom te brûle
Dis-moi, à quel point ça peut faire mal
Quand on refuse,
De te regarder dans les yeux
De la bonne façon
De cette façon, qui n'assombrit pas,
Ces beaux yeux verts
Étranges de pétillance,
Même lorsque tu sembles si fatiguée
Dévorants, de l'insouciance,
Que tu disais pourtant vouloir
De tout ton cœur,
Assassiner.
Petite sœur,
Dis-moi, si je te fais mal,
Si le monde est trop lourd parfois,
Pour ces épaules, dont tu vantes à tort,
La force inépuisable.
Petite sœur,
Dis-moi, comment je devrais faire,
Pour t'aider,
Te porter,
T'élever,
Rien qu'un peu
Dis-moi comment faire,
Comment t'appeler
Comment, te regarder,
Oh, petite sœur,
J'ai toujours voulu, t'aimer comme il fallait
Mais je suppose,
Que le temps a filé
Et que toi, tu dis un millier de conneries, en en parlant
Parce que le temps, le monde,
La vie,
Elle est pas moche
Elle est tellement belle, tu sais,
Mais je sais bien, que ça ressemble à ce qu'on dit dans les livres
À tout ce que tu détestes,
Parce que ça semble intouchable, et que tu hais, espérer,
Ce qui ne viendra jamais, à tes yeux,
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L'ivresse des Lucioles
PoetryParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...