Broken - Ólafur Arnalds
Si le monde nous attendait
Si la vie n'était,
Qu'un modeste long métrage
Brut et assourdissant
J'aurais voulu que la courbure de mes lèvres,
En soit la principale ligne
Et la façon dont je te regarde,
Le mystère indécelable.
Je ne t'aime pourtant pas,
Aux yeux des autres
De ce qu'on appelle, communément,
Indubitablement,
L'amour.
Mais s'il n'existait que ça,
Je n'aimerais peut-être jamais personne
De toute ma vie, si tu savais
Mais,
Tu en aimes une autre, désormais
Alors tu ne sauras peut-être jamais,
La nuit
Cette chaleur qui glace,
Dans les bars, où l'euphorie agrippe les vitres
Buée dégoulinante,
Émotions absentes
Non, tu ne sauras peut-être jamais,
Le néant
Les regards qui s'affolent, et fuient
Pensant s'attirer,
Se saisir,
Se détenir
Sans jamais,
Parvenir à comprendre.
C'était ton ami,
Et je savais, que tu n'étais pas loin,
Que tu nous voyais
Je savais, que je restais si importante
Je savais bien,
Que ça ferait mal
Mais je n'ai pas ressenti de honte, en le faisant
Je n'ai pas pu
Pas su.
Mais il y avait quelque chose de beau,
Heurtant
Délicieux, dans l'admirable dimension
Que je prenais soudainement
Lorsque tes yeux,
Semblaient s'être animés de rage
VOUS LISEZ
L'ivresse des Lucioles
PoetryParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...