Fourth Of July - Sufjan Stevens
Pour toi, que le vide avait attirée
Pour toi, qui brûle de vie,
D'osmose
Tout en fragilité
Pour toi,
Que le feu n'avait jamais semblé effrayer.
Je crois qu'il est temps,
Pour la nuit
Pour la vie
De te bercer.
Les étoiles se renverseront,
Dans le flamboiement aveugle,
De tes yeux,
Fixant la voute céleste.
Je crois qu'il est temps,
Pour mon nom de prendre son sens,
Rien qu'une fois.
On fermerait les yeux
Jusqu'à voir apparaître,
La courbe de la lune
Parce qu'on penserait apercevoir,
Soudainement,
La miraculeuse esquisse,
De ton sourire le plus ivre.
On baisserait les armes
En te regardant vivre,
Blottie dans le halo étincelant
Du monde,
Qui s'estompe brusquement
Sous l'aveuglante obscurité,
Qui assaille ton regard.
J'avais besoin de t'écrire,
Je crois
J'en suis même sûre,
Pour une fois.
J'avais besoin de t'écrire,
Parce que tout s'amuse à trembler,
Parfois
Et la fumée s'estompe,
En un léger voile, sur la ville,
Et ses lamentations lumineuses
Se laissent aller à ton contrôle
Sans que tu n'aies eu à prononcer mot,
Sans même,
Que tu ne le saches.
Il serait peut-être bien étrange,
De t'écrire une berceuse
Mais je crois, indéniablement,
Que c'est ça,
Que tu m'inspires.
Je crois, inéluctablement,
Je crois, comme peut-être jamais auparavant,
Que dans le ciel noir,
Tout se fusille
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L'ivresse des Lucioles
PoésieParfois, Je pourrais presque te voir Au coin d'une rue, À la lumière d'un porche Tu habites désormais ces lieux, Aux parfums de nostalgie Tu cohabites avec les lucioles, Et moi, Je te regarde Inlassablement, Dans cette lueur de rêve. _ _ _ Recueil t...
